Même s'il se réjouit des hauts taux de participation à la journée de vote par anticipation aux élections municipales, qui a eu lieu dimanche, le Directeur général des élections du Québec, Marcel Blanchet, ne veut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.

Par contre, il se montre prudent à l'égard du taux de participation au vote du 1er novembre. En entrevue téléphonique lundi, il  a rappelé qu'au dernier scrutin provincial, le vote par anticipation avait attiré un grand nombre d'électeurs, mais que les résultats finaux avaient été décevants. Il croit cependant que les résultats de dimanche sont de bon augure. Il espère que ce résultat signifie que les citoyens ont compris l'importance d'aller voter, afin de bien choisir les élus qui administreront leur municipalité au cours des quatre prochaines années.

Marcel Blanchet adit aussi souhaiter que les récentes allégations de corruption et de collusion visant la Ville de Montréal et l'industrie de la construction aura pour effet d'inciter les gens à aller voter en plus grand nombre qu'aux dernières élections municipales: 45 % des électeurs avaient alors exercé leur droit de vote.

Près de 5 % des citoyens se sont prévalus du vote par anticipation, dimanche. En 2005, le taux de participation au vote par anticipation avait été de moins de 3 %.

De longues files d'attente se sont formées devant certains bureaux et des citoyens ont dû attendre plus d'une heure pour voter.

À Québec, le taux de vote par anticipation a atteint un record de 8,7 %. Même phénomène à Gatineau, avec 7,52 %.

L'exercice a été particulièrement populaire en Mauricie. Et partout en région, de forts taux de participation ont été observés, surpassant parfois les 10 %.

Le vote se poursuivait lundi dans certaines villes.