(Québec) Près de 500 enseignants à temps plein ou à temps partiel ont rejoint les rangs des différents centres de services scolaires du Québec au cours de la dernière semaine, selon les plus récentes données divulguées mardi, mais il en manque toujours 1331.

Dans un communiqué publié mardi en fin de journée, le ministère de l’Éducation a détaillé que 217 postes réguliers à temps plein et 1114 autres à temps partiel étaient toujours à pourvoir, comparativement à 334 postes à temps plein et 1495 autres à temps partiel qui étaient sans titulaire il y a une semaine.

En présentant ses données, le ministère a tenu à rappeler qu’un « poste à pourvoir ne signifie pas systématiquement qu’il manque une enseignante ou un enseignant dans une classe ».

« Jusqu’à ce que le poste soit pourvu par un titulaire, le centre de services scolaire ou la commission scolaire prévoit des solutions pour maintenir le service », comme de la suppléance ou de l’ajout de tâches à des enseignantes et enseignants, a fait savoir le ministère.

À quelques jours du début de la rentrée, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, avait lancé un cri du cœur aux enseignants retraités et aux personnes qui pourraient être intéressées à tenter l’expérience de l’enseignement, alors qu’il devait trouver des candidats pour pourvoir plus de 8500 postes d’enseignants.

Interrogé la semaine dernière quant à savoir s’il y avait bel et bien un adulte dans chaque classe à la rentrée, le ministre Drainville a répliqué que s’il n’y en avait pas quelque part, il le saurait.

« Je n’ai eu aucun rapport jusqu’à maintenant de classe où il n’y avait pas au moins un adulte. Je n’ai pas eu de rapport là-dessus. J’imagine que j’en aurais eu si ç’avait été le cas », avait-il souligné.

Par voie de communiqué, mardi, M. Drainville a tenu à lever son chapeau aux différentes équipes sous ses ordres.

« Au risque de me répéter, je tiens encore et toujours à saluer et à remercier chaleureusement le personnel des 72 centres de services scolaires et commissions scolaires ainsi que toutes les équipes-écoles qui ont travaillé d’arrache-pied la semaine dernière pour la rentrée. Vos efforts ont permis de diminuer de façon importante le nombre de postes à pourvoir. On continue de travailler à la recherche de solutions pour pallier cette pénurie », a-t-il écrit.