Tous les élèves de Montréal auront un enseignant à la rentrée, lundi, assure la directrice générale du Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM). Il pourrait s’agir de suppléants, a-t-elle toutefois reconnu.

Vendredi, Isabelle Gélinas a assuré que la situation s’améliore de jour en jour par rapport aux données dévoilées par le ministre de l’Éducation Bernard Drainville plus tôt cette semaine.

En date de mercredi, il restait 78 postes à temps plein à combler au CSSDM et un peu plus de 250 postes à temps partiel.

« On a un bassin de suppléants, advenant le cas où j’ai des affectations qui ne sont pas comblées », a-t-elle ajouté.

« Tous les élèves vont être bien accueillis, bien desservis », assure Mme Gélinas. Tous les profs ne seront pas détenteurs d’un brevet, dit-elle, mais il s’agira d’une personne apte à enseigner.

« Étant donné le principe qu’on accompagne tous les gens qu’on met devant les élèves, je dirais que oui, il va y avoir un enseignant », dit Mme Gélinas. « Oui, il va y avoir un adulte bien accompagné pour s’occuper de nos élèves. Les parents peuvent être rassurés », poursuit-elle.

Elle reconnait que la séance d’affectation est « plus complexe » à la rentrée. « Il y a toute l’ancienneté, les gens peuvent sélectionner des postes ».

Considère-t-elle que le système actuel fonctionne bien ? « De façon générale, ça fonctionne bien », dit Isabelle Gélinas. « Il y a des choses qu’on peut améliorer dans la séquence, et ça va faire partie des processus qu’on va améliorer dans l’année. »

Des profs qualifiés témoignent régulièrement qu’après avoir envoyé leur candidature aux centres de services, ils n’obtiennent pas de réponse. Y a-t-il un problème de gestion des ressources humaines ?

« Non, il n’y a pas de problème du tout. Ils travaillent très fort. On embauche plus de 2000 enseignants par année, ce n’est pas parce que les gens sont en attente de voir ce qu’ils peuvent faire », dit Isabelle Gélinas.

La pénurie ne frappe pas que les enseignants. Les éducatrices en service de garde manquent aussi à l’appel, tout comme les professionnels.

Le ministère de l’Éducation a indiqué à La Presse qu’en date du 14 août, il restait 4339 postes à combler dans les services de garde de la province.