Le grand patron de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) est tout fin seul au Québec à colporter le message du gouvernement Charest, a dénoncé mardi le député péquiste Stéphane Bédard.



Le grand patron de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) est tout fin seul au Québec à colporter le message du gouvernement Charest, a dénoncé mardi le député péquiste Stéphane Bédard.

Leader parlementaire de l'opposition officielle, M. Bédard ne comprend pas comment Robert Lafrenière en arrive à la conclusion qu'une commission d'enquête publique sur la corruption serait nuisible au travail des policiers.

Avocat de formation, M. Bédard croit au contraire qu'une commission d'enquête publique aurait pour effet de soutenir les policiers dans leur travail.

En exprimant le point de vue du gouvernement, M. Lafrenière se retrouve complètement isolé, a dit le député de Chicoutimi à l'entrée d'une réunion du caucus péquiste.

M. Bédard a aussi déploré le «désordre», le «chaos» et les «divisions» qui semblent régner au sein de l'unité dirigée par M. Lafrenière.

Ces divisions entre corps de police et entre Robert Lafrenière et Jacques Duchesneau, de l'Unité anticollusion (UAC), font le bonheur du crime organisé, a-t-il fait valoir.