La Cour suprême annoncera vendredi si elle accepte ou non d'entendre l'appel de l'homme d'affaires Tony Accurso, qui tente de faire annuler son assignation à comparaître devant la Commission Charbonneau.

Depuis un an, l'ancien magnat de la construction multiplie les démarches afin d'éviter de témoigner devant la commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction (CEIC). Son interrogatoire doit se dérouler du 2 au 5 septembre prochains. 

Tony Accurso dit craindre de s'incriminer ou d'alimenter les enquêtes policières contre lui. Il a déposé une requête demandant la suspension d'urgence de sa comparution au début du mois de juillet. La Cour suprême s'est alors engagée à traiter le dossier « en urgence ». 

L'an dernier, Revenu Québec a déposé 928 chefs d'accusation liés à de la fraude fiscale contre l'entrepreneur. Il a été arrêté à deux reprises par l'Unité permanente anticorruption en raison de sa présumée implication dans des affaires de corruption et de collusion à Montréal, Laval et sur la Rive-Nord.