Les travailleuses de SOS violence conjugale viennent de se doter d’un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment opportun.

Le petit syndicat, rattaché à la CSQ, compte 14 travailleuses.

Elles n’ont pas encore arrêté de date pour le déclenchement d’une éventuelle grève, mais elles se disent « prêtes à toute éventualité », selon l’évolution des négociations avec l’employeur.

Comme il s’agit d’un service d’aide en cas de violence conjugale, les services essentiels devraient être maintenus si une grève venait à être déclenchée.

La convention collective est échue depuis mars 2020. Plusieurs points sont en litige, principalement l’organisation du travail, mais aussi la conciliation travail-famille. Et la question salariale n’a pas encore été réglée, a fait savoir le syndicat mercredi.