(Winnipeg) La première ministre du Manitoba, Heather Stefanson, a déclaré lundi que le gouvernement ferait appel à des experts, si nécessaire, dans le cadre d’un examen visant à assurer la sécurité à l’intersection où 15 personnes âgées ont été tuées dans un accident, jeudi.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) poursuit son enquête sur l’accident entre un camion semi-remorque et un minibus qui transportait des personnes âgées de Dauphin en sortie d’un jour au casino de Carberry, à l’ouest de Winnipeg.

Dix personnes sont toujours hospitalisées et l’une des six victimes qui avaient été jugées « dans un état critique » a maintenant été surclassée.

Les policiers ont indiqué qu’ils n’avaient pas encore parlé au chauffeur du minibus, qui est toujours soigné à l’hôpital.

La GRC a déjà révélé que des images de la caméra du tableau de bord du semi-remorque montrent que le minibus traversait la route Transcanadienne lorsqu’il s’est trouvé sur la trajectoire du poids lourd.

PHOTO DARRYL DYCK, LA PRESSE CANADIENNE

Le lieu de l’accident

La police précise toutefois que des inspections mécaniques et d’autres vérifications seront nécessaires avant que les enquêteurs puissent déterminer exactement ce qui s’est passé jeudi.

Les conditions météorologiques étaient bonnes à ce moment-là. Il y avait aussi un panneau d’arrêt au croisement, ainsi qu’un panneau « cédez le passage » dans la médiane entre les voies opposées.

En conférence de presse à Winnipeg, lundi, la première ministre Stefanson a précisé que le gouvernement ferait les vérifications appropriées, mais laisserait pour l’instant l’enquête policière suivre son cours. « Nous ne voulons pas précipiter les choses. Il y a encore des enquêtes en cours en ce moment. Nous respecterons ce processus. Mais vous savez, il y a toujours un examen à l’interne.

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Heather Stefanson

« En raison de la gravité (de l’accident), je pense qu’il est important que nous soyons prêts à aller au-delà (de l’examen à l’interne), faire appel à des experts si nécessaire pour assurer la sécurité des personnes qui voyagent sur nos routes — c’est la question la plus importante. »