(Montréal) La plus récente crise du verglas au Québec tire à sa fin, mais peu avant le lever du jour, mercredi, il restait tout de même 4500 clients d’Hydro-Québec qui n’avaient toujours pas de courant électrique dans leur résidence, dont plus de 3100 sur l’île de Montréal.

La pluie verglaçante s’est abattue une semaine plus tôt. Au plus fort de la crise, plus de 1,1 million de clients de la société d’État n’avaient pas d’électricité.

Ce mercredi, la plupart des autres abonnés sans électricité se trouvaient en Outaouais, de même que dans les régions Centre-du-Québec et du Bas-Saint-Laurent.

Mardi, le porte-parole d’Hydro-Québec, Francis Labbé, a expliqué que certaines pannes à réparer étaient fort complexes, avec beaucoup de dommages et sur des lieux parfois difficiles à atteindre pour les équipes.

« À plusieurs endroits, les pannes se situent derrière les résidences. Nos équipes doivent pouvoir accéder et dégager toute la végétation pour se rendre. Il y a beaucoup d’arbres au sol, ce qui fait que chaque panne nécessite beaucoup de travail de différentes équipes et ramène de moins en moins de clients », a indiqué M. Labbé.

Mardi, le directeur du Service de sécurité incendie de Montréal (SSIM), Richard Liebmann, a annoncé la fermeture des sites d’hébergement et la prise en charge individuelle des citoyens toujours privés d’électricité, parce que la situation s’améliorait.

Pour sa part, le responsable de la sécurité publique au Comité exécutif de la Ville de Montréal, Alain Vaillancourt, a déploré la perte de milliers d’arbres. « Pour chaque arbre qui est tombé, on va en planter un autre. On veut que Montréal demeure résilient et une partie de la résilience, c’est d’avoir beaucoup d’arbres. Il n’y a pas que le verglas, mais il y a aussi des épisodes de chaleur, des îlots de chaleur, alors c’est important d’avoir beaucoup d’arbres, mais il faut qu’ils soient bien entretenus », a-t-il expliqué.

Au total, la Ville de Montréal a reçu plus de 900 appels pour rapporter des arbres qui ont chuté et plus de 4500 requêtes pour des branches tombées. Ces chiffres n’incluent pas les données spécifiques aux parcs montréalais.