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Redonner le sourire aux enfants malades

Quand la maladie frappe, on a besoin de répit. Surtout quand on est petit. Savais-tu qu’il existe des clowns thérapeutiques qui visitent les enfants malades dans les hôpitaux ? C’est ce que fait Cinthia Sabetti, qui est clown thérapeutique pour la Fondation DClown. Depuis 2018, son personnage de Kytkat fait le bonheur des enfants qui séjournent dans des hôpitaux.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de devenir clown thérapeutique ?

C’est en visionnant un documentaire sur les docteurs clowns. J’avais été clown d’animation avant de m’impliquer dans la Fondation. En voyant le documentaire, je me suis dit : « C’est ça que je vais faire. »

À quoi ressemble ton travail quand tu es à l’hôpital ?

On entre, on se prépare. Ensuite, on a un moment avec notre partenaire de jeu pour s’accorder. Lors d’une journée typique dans un hôpital, on va aux différents étages faire une tournée. On rencontre les enfants, dont certains ont demandé l’intervention de clowns. On travaille avec les éducatrices spécialisées qui nous informent sur les enfants et nous disent quels enfants aller voir.

Quel âge ont les enfants que tu rencontres ?

L’âge des enfants varie. On intervient auprès de bébés et d’enfants jusqu’à l’âge de 18 ans. C’est plus rare de rencontrer des jeunes de 18 ans parce que nous sommes dans des hôpitaux pour enfants.

Est-ce qu’il y a une rencontre qui t’a particulièrement marquée ?

Oui, il y en a tellement ! Il y avait un enfant malade depuis un bout de temps qui était triste et un peu déprimé parce qu’il était souvent à l’hôpital. Cette journée-là, j’étais avec un partenaire masculin. Celui-ci avait le droit d’entrer dans la chambre, mais moi je ne pouvais pas. L’enfant refusait que j’entre parce qu’il était tanné de voir des femmes entrer dans sa chambre, par exemple des docteures, des infirmières, etc.

Donc, Kytkat voulait entrer dans la chambre du garçon, mais elle ne pouvait pas. Elle en était incapable parce que la porte était fermée et elle ne savait pas comment l’ouvrir ! Elle a essayé d’entrer par la fenêtre, mais c’était impossible : les fenêtres étaient soudées !

Le garçon était avec l’autre clown. C’est l’enfant qui a décidé ce qui se passait cette journée-là. Kytkat n’est jamais entrée dans sa chambre, ce qui a donné énormément de pouvoir au garçon. Ce qu’on fait, c’est qu’on redonne beaucoup de pouvoir à l’enfant. On lui apporte aussi de la légèreté, de la joie.

Qu’est-ce que tu préfères dans ton travail ?

La relation avec les gens. La partie que j’aime le plus, c’est quand je vois un regard s’illuminer. Voir un enfant cesser de pleurer ou sourire parce que le clown a réussi à le faire sortir de sa douleur. Que ce soit par le jeu ou l’imaginaire, on développe une complicité avec l’enfant, avec le parent, et avec le partenaire de jeu aussi. C’est ce que j’aime le plus de mon travail. Quand on est capable d’apaiser la douleur d’un enfant, qu’on arrive à le sortir de sa réalité le temps d’une visite.

Le plus grand labyrinthe au monde se trouve au Québec

PHOTO FOURNIE PAR LE GRAND LABYRINTHE KAMOURASKA

C’est à La Pocatière, dans le Bas-Saint-Laurent, que les amateurs d’aventure peuvent parcourir le Grand Labyrinthe Kamouraska, plus grand labyrinthe de maïs au monde.

C’est à La Pocatière, dans le Bas-Saint-Laurent, que les amateurs d’aventure peuvent parcourir le Grand Labyrinthe Kamouraska, fier détenteur du record du plus grand labyrinthe de maïs au monde ! Un exploit confirmé par le réputé Livre Guinness des records.

Tu aimerais tenter ta chance ? Attends-toi à devoir parcourir près de 21 kilomètres de sentier, finement taillés dans un champ d’épis de maïs. Imagine ! Le tracé représente une longueur équivalente à 200 terrains de football.

Luc Pelletier est celui qui a créé ce grand projet. Un projet qu’il a mené avec ses deux filles, sa conjointe et sa mère. C’est une histoire de famille !

Cultiver la patience

Le créateur raconte aux As de l’info avoir commencé à tailler son labyrinthe le 1er juin 2022, pour finir… le 17 septembre ! C’est donc un peu plus de trois mois qui ont été requis pour façonner l’imposante terre agricole.

Fait surprenant : Luc Pelletier nous explique avoir cassé, écrasé, coupé et arraché un par un, à la main (et avec la précieuse aide de ses proches), chaque épi de maïs. Un travail d’arrache-pied, comme on dit !

PHOTO FOURNIE PAR LE GRAND LABYRINTHE KAMOURASKA

L’entrée du Grand Labyrinthe Kamouraska, plus grand labyrinthe de maïs au monde

Perdre ses repères

Luc Pelletier assure qu’il est impossible de se perdre dans un labyrinthe. « Il faut assumer que ça se peut qu’on passe cinq fois dans le même chemin ! », dit-il, mais la logique veut que tout le monde finisse par en sortir.

Et que faire si quelqu’un est véritablement perdu ? À cette question, le Bas-Laurentien nous répond, à la blague, qu’il faut tout simplement suivre « du monde qui a l’air moins perdu que nous ».

Ce parcours végétal est une belle occasion pour coopérer avec les autres visiteurs, qui sont souvent inconnus. « Il ne faut pas avoir peur de parler aux gens que vous croisez. Ils vous aideront, à coup sûr ! », précise fièrement celui qui recevra sous peu son certificat officiel du Guinness World Records.

Une prochaine saison prometteuse

Pour l’instant, la saison est terminée. Le champ de maïs a même été battu par la machinerie agricole afin d’en récolter tout le grain. Il faudra donc tout recommencer l’année prochaine. La saison 2023 s’annonce toutefois prometteuse pour cette activité familiale, car l’organisateur compte bien se surpasser d’année en année.

Des robots livreurs, ça existe ?

PHOTO LA PRESSE CANADIENNE

Des restaurants comme Pizza Hut utilisent de petits robots sur roues pour livrer leurs pizzas.

De petits robots intelligents qui te livrent ta pizza de façon écoresponsable : ça pourrait bientôt faire partie de ta réalité ! Je t’explique.

Ce projet de robots livreurs est une réalité, ici même, au Canada. Tout ça a vu le jour grâce à des restaurants comme Pizza Hut, qui utilisent de petits robots sur roues pour livrer leurs pizzas.

Ce type de livraison hors du commun est aussi rendu possible grâce à l’entreprise Serve Robotic, qui est située à Vancouver. De nombreux citoyens et consommateurs de cette ville ont pu voir arriver leur nourriture à leur porte, livrée par ce petit robot.

L’entreprise construit des robots de tout genre. C’est assez génial, non ?

Un pas de plus pour l’environnement

En plus d’être efficace, ce petit robot est bon pour l’environnement. En effet, il pollue beaucoup moins qu’un livreur qui se déplace en auto. On estime qu’environ 2 % des émissions de gaz à effet de serre sont attribuées aux gens qui prennent leur voiture pour faire des courses dans leur quartier.

« Pourquoi livrer un burrito de deux livres avec un véhicule de deux tonnes ? », demande Serve Robotic.

Plusieurs inquiétudes

Beaucoup de gens sont tout de même inquiets face à cette innovation. Plusieurs s’inquiètent de possibles accidents sur les trottoirs ou les routes.

Le directeur de Serve Robotic souligne que tous les robots alertent les gens de leur présence en émettant un son et en faisant clignoter des lumières. Ils sont aussi munis d’un système de guidage et de freins d’urgence leur permettant d’éviter les collisions.

D’autres croient que ces machines pourraient voler l’emploi de plusieurs livreurs.

Principaux objectifs

Il faut rappeler que l’objectif de ces robots est de réduire la circulation, d’encourager le commerce local et d’aider les restaurants à livrer des repas à leurs clients à un coût inférieur.

L’innovation et la nouveauté peuvent parfois faire peur aux gens, malgré tout le positif que cela apporte. D’ailleurs, plusieurs villes comme Ottawa ont interdit ce service.

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