Une menace de grève plane sur la Société de transport de Sherbrooke, alors que les quatre syndicats qui y représentent des employés se sont dotés d’un mandat de grève.

Aucune date de déclenchement d’une éventuelle grève n’a encore été annoncée cependant. Les négociations se poursuivent d’ailleurs toujours avec la Société de transport de Sherbrooke.

Les parties n’ont pas demandé la conciliation.

Les quatre syndicats représentent les 180  chauffeurs d’autobus urbains, les 40 employés d’entretien, les 35 du transport adapté et les 13 employés de bureau. Le principal syndicat, celui des chauffeurs d’autobus, est relié au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), affilié à la FTQ, alors que les trois autres sont membres de syndicats rattachés à la CSN.

Les quatre font front commun sur la question salariale, après avoir négocié séparément les clauses normatives. Celles-ci sont d’ailleurs « majoritairement réglées », a-t-on expliqué du côté syndical vendredi.

La situation financière des sociétés de transport en commun est présentement difficile ; elle a fait l’objet de débats récemment entre le gouvernement du Québec et des municipalités.

La STS n’a pas encore commenté.