Pour que les élèves aussi soient intelligents (pas juste leurs téléphones)
Dans ma grande innocence, j’étais certain que les cellulaires des élèves étaient interdits en classe. Comme l’ont été nos Game Boy, nos Walkman, nos Polaroid, nos boombox, nos magnétoscopes, nos fax, nos transistors, nos enregistreuses, nos systèmes de karaoké, nos répondeurs, nos caméscopes, nos calculatrices, nos lecteurs VHS, nos Commodore 64, nos PlayStation, nos magazines, nos encyclopédies Grolier, nos lampes de poche, nos réveille-matin, nos walkies-talkies, nos collections de 33 tours, nos cassettes, nos rubans à mesurer, nos boussoles, nos télés, bref, tous les objets qui nous permettaient, dans le temps, de faire ce qu’aujourd’hui font, à eux seuls, nos cellulaires. Tous ces objets qui sont des sources de distraction quand on est censé faire autre chose.