À compter de janvier 2016, Québec abaissera de 2 % les taux de cotisation au Régime québécois d'assurance parentale. Salariés et entreprises bénéficieront chacun d'une économie de 19 millions, a fait savoir mercredi le ministre de l'Emploi Sam Hamad.

Institué en 2006, le régime d'assurance parentale était déficitaire dans les premières années, mais fait désormais des surplus. Québec estime que le régime sera en équilibre en 2019 même en diminuant les cotisations. Les bénéfices du régime resteront inchangés.

Le gouvernement comme employeur économisera 4 millions de cette mesure. Au total, 42 millions seront réinjectés dans l'économie. Pour les salariés, le gain peut paraître négligeable, quelques dizaines de dollars, selon le revenu, «mais il n'y a pas de petites économies», insiste M. Hamad.

Avec la réduction des cotisations à la CSST, qui vaudra une économie de 160 millions pour les entreprises, et la fusion de cet organisme avec la Commission des normes du travail, c'est en tout près des baisses de 200 millions de cotisations au Québec qui conserve toutefois le record des charges sur la masse salariale au pays.