Une trentaine de Villes du monde participeront au Sommet sur le vivre ensemble, organisé la semaine prochaine à Montréal afin d'échanger sur les solutions aux problèmes de radicalisation.

Le maire Denis Coderre avait annoncé la tenue de ce Sommet dans la foulée de l'attentat du Charlie Hebdo, en janvier à Paris, mais aussi de ceux de St-Jean-sur-Richelieu et Ottawa. L'essentiel de ce sommet se déroulera à huis clos, dont les discussions entre les maires participants sur les défis auxquels ils sont confrontés et les panels d'experts.

«À un moment donné, on a besoin de se retrouver entre nous. C'est aussi pour que tout le monde puisse se sentir à l'aise dans leurs propos», a justifié M. Coderre.

L'événement se terminera sur l'adoption d'une «Déclaration de Montréal» et la création d'un observatoire sur le «vivre ensemble». Celui-ci sera basé à Montréal pour les cinq premières années, puis deviendra itinérant, espère le maire.

Les discussions tourneront beaucoup autour des problèmes de radicalisation et des solutions à apporter. «Ce n'est pas juste de la gestion de crise, de trouver un mode d'emploi après tragédie.»

Denis Coderre a maintes fois évoqué le besoin de «maintenir l'équilibre entre ouverture et vigilance». «On ne parle pas de construire un mur, mais de contrôler la porte», a-t-il dit.

Le Sommet coûtera 290 000$ à Montréal, qui couvrira les frais de déplacement de certains participants. «C'est peu pour recevoir le monde à Montréal», a assuré le maire. Au-delà des solutions dont Montréal pourra s'inspirer, Denis Coderre y voit une opportunité d'affirmer le rôle de la métropole québécoise sur la scène internationale.

Ce Sommet doit avoir une suite.

Villes participantes confirmées

• Beyrouth

• Bruxelles

• Dakar

• Genève

• Hiroshima

• Johannesburg

• Casablanca

• Miami

• Monterrey

• Paris

• Washington

• Québec

• Halifax

• Réserve innue de Mashteuiatsh