La Société pour les enfants handicapés du Québec offre une foule de services aux familles d'enfants handicapés: répit, camp de vacances, même une garderie. Et, depuis une dizaine d'années, une soirée inusitée s'est ajoutée: le Papillon Rock Café.

D'abord organisée dans les locaux de la résidence Papillon, un centre de répit et une garderie, sur le boulevard René-Lévesque, la fête annuelle est vite devenue populaire. Trop populaire, en fait, pour que le petit gymnase de la résidence puisse continuer de l'accueillir.

 

Faute d'espace, la soirée a donc été rayée du calendrier quelques années. Mais elle est revenue en force depuis trois ans, grâce à un partenariat avec le collège Regina Assumpta, qui prête ses locaux aux jeunes pour cette unique soirée annuelle.

Cette année, ils étaient une quarantaine de jeunes âgés de 12 à 25 ans.

Oui, une soirée dans l'année, c'est peu. «Ce serait génial si on pouvait en faire plus, mais cela demande beaucoup de ressources», commente Catherine Gaudreault, de la résidence Papillon.

Il faut dire que la Société pour les enfants handicapés du Québec, fondée en 1930, est un organisme à but non lucratif, dont le budget ne repose que sur les dons du public. Au total, quelque 200 familles d'enfants handicapés physiques et mentaux, âgés de 3 à 25 ans, ont recours à ses services, notamment pour le répit.

 

Les jeunes handicapés en chiffres

3,7% Pourcentage d'enfants de moins de 14 ans ayant une incapacité physique ou intellectuelle.

3/4 d'entre eux souffrent de plusieurs handicaps.

19% d'entre eux ont des incapacités très lourdes.

Source: Enquête sur la participation et les limitations d'activités (EPLA), Statistique Canada, décembre 2007.