Pas besoin de préciser aux grands voyageurs qu'il faut voyager léger. Ou avoir des photocopies de son passeport et de ses réservations dans une pochette (avec version numérique quelque part sur un serveur). Ou apporter des bouchons d'oreille et des vêtements de rechange dans le bagage de cabine, au cas où. Ou garder le sourire et l'esprit ouvert. Les participants à notre quête du plus grand voyageur vont plus loin. Découvrez leurs conseils.

«Calculer une journée de séjour (au minimum) par heure de voyagement (pour se rendre à destination).» - Luc Despatis, professeur et organisateur notamment de 26 voyages humanitaires en République dominicaine et en Haïti.

«Se munir d'une corde à linge, d'un bouchon d'évier universel et de quatre pinces à linge: on peut improviser une corde à linge partout, et ça prend moins de place que des vêtements.» - Sophie Reis, qui a visité 40 pays, dont 8 avec sa fille de 15 mois.

«Avoir un téléphone cellulaire unlocked (déverrouillé) pour utiliser les cartes SIM des opérateurs locaux.» - Gabriel Guérin, dont le couple, dans la vingtaine, a déjà visité une cinquantaine de pays.

«Toujours avoir sur soi deux cartes de débit pour accéder à son compte en banque (avec le même mot de passe): si la première a été clonée, on la bloque et on utilise la seconde.» - Michel Toupin, longtemps guide-accompagnateur.

«Donner le pourboire au début, plutôt qu'à la fin, ça fait toute la différence.» - Larbi Bennouna, qui prend en moyenne 40 vols par année et a visité plus de 50 pays.

«En cas de doute, mangez bien cuit et buvez pétillant!» - Louis Bélanger-Martin, qui a déjà petit-déjeuné à Sydney (Australie) et soupé à Londres (Angleterre) dans la même journée.

«Tout voyageur à petit budget doit savoir qu'il y a toujours au moins un petit resto abordable au milieu du marché local.» - Geneviève Lamarche, «grande voyageuse de 5 pi 4 po», férue de voyages hors des sentiers battus.

«Amenez un sifflet: parfait contre les singes agressifs (!), et c'est toujours bon d'avoir quelque chose pour faire du bruit, au besoin.» - Jodi Ettenberg, avocate montréalaise qui vit actuellement au Viêtnam, où elle organise des visites guidées gastronomiques (jodieats.com/walks).

«Particulièrement à l'étranger, si vous louez une voiture, un GPS est primordial pour éviter les longues discussions et les chicanes de couple (ou d'amis)!» - Nicole Carrier et Marcel Marion, septuagénaires qui ont fait des dizaines de voyages, notamment la traversée du Mexique en autobus, accompagnés d'un fauteuil roulant.

«Certains utilisent des GPS, mais beaucoup oublient leur GBS: le gros bon sens, toujours de rigueur!» - Cristian Alexandru Braikoff, diplômé en ingénierie informatique ayant parcouru 75 pays, et, depuis trois ans, en voyage quatre mois par année, sac au dos.