Pour les personnes qui auraient peur des conséquences des excès d'alcool en période de fêtes, il existe une solution. Une entreprise japonaise propose aux buveurs de tester leur tolérance à l'alcool, dans l'espoir de réduire la pression sociale qui pousse à la consommation.

Hymena & Co. a vendu environ 100 kits de test ADN qui indiquent le seuil de tolérance à l'alcool chez les personnes testées, en fonction de leur génotype, selon Yuna Kuba, une porte parole de l'entreprise contactée par AFP Relaxnews.

Les kits (9450 yens, ou 109$) peuvent être commandés sur le site de l'entreprise (http://hikaku.com/); l'utilisateur doit simplement faire un prélèvement buccal et l'envoyer à l'entreprise pour l'analyser.

Hymena étudie les divergences du gène ALDH2, qui contrôle l'enzyme permettant d'assimiler l'acétaldéhyde, le composé chimique qui est la cause principale des gueules de bois. Selon l'entreprise, des différences même infimes peuvent déterminer combien d'alcool une personne donnée peut ingurgiter avant d'être en état d'ébriété.

Une fois les tests effectués, une carte indiquant les résultats est envoyée à la personne intéressée. La cart indique si elle est capable de supporter l'alcool en grande quantité, en quantité modérée, ou si la personne ne supporte pas l'alcool. If faut utiliser un scanner de téléphone portable pour lire le code au dos de la carte, et les résultats complèts s'affichent à l'écran du téléphone.

La période des fêtes, appelée au Japon «bonenkai» bat déjà son plein, et les entreprises organisent des fêtes mémorables que la plupart des employés chercheront à oublier. Les Japonais, qui sont connus pour leur seuil de tolérance à l'alcool très faible ne sont pas à l'abris des excès.

Le but initial d'Hymena était de permettre à ceux qui ne veulent pas trop boire d'avoir une excuse pour ne pas aller aux fêtes, mais selon Yuna Kuba, une autre utilisation s'est développée. «Avant de commercialiser les kits, nous pensions que la demande viendrait des personnes qui ne boivent pas beaucoup et qui veulent avoir une excuse pour ne pas trop boire», a-t-elle expliqué, «mais nous avons appris, d'après les résultats des tests, que la plupart des acheteurs sont des personnes qui boivent beaucoup et nous pensons qu'ils achètent les tests pour frimer auprès de leurs amis.»