Une consommation insuffisante de vitamine D chez les enfants peut accroître les risques de développer la sclérose en plaques, selon une nouvelle étude.

Un niveau inférieur de vitamine D s'est avéré un facteur commun parmi les enfants chez qui on a décelé des signes précurseurs de dommages au système nerveux central et qui ont éventuellement été atteints de sclérose en plaques, comparativement à ceux qui avaient les mêmes signes précurseurs sans avoir souffert de la maladie.

Selon Heather Hanwell, doctorante en médecine à l'Université de Toronto et l'une des chercheurs ayant participé à l'étude, cette découverte laisse croire que la vitamine D pourrait jouer un rôle dans cette maladie, et qu'un faible taux de vitamine D augmente les risques de souffrir de sclérose en plaques.

L'étude, à laquelle contribuent également l'Institut neurologique de Montréal, l'Hôpital pour enfants malades de Toronto et l'Hôpital Mount Sinai de Toronto, a été présentée vendredi lors du Congrès mondial sur le traitement et la recherche sur la sclérose en plaques, à Montréal.

Cette étude a été commandée dans le cadre d'une recherche sur les maladies qui affectent la myéline, une substance qui sert à protéger le système nerveux central. L'étude en cours touche 117 enfants de toutes les régions du Canada.