Les femmes qui lisent les informations nutritionnelles sur les étiquettes de produits alimentaires pèseraient en moyenne quatre kilos de moins que celles qui les ignorent.

Des scientifiques de l'Université Saint Jacques de Compostelle (Espagne) ont relié la lecture des étiquettes de produits à la prévention de l'obésité.

À partir de données du Centers for Disease Control and Prevention américain, les chercheurs espagnols ont démontré que les consommatrices qui lisent les étiquettes ont un indice de masse corporelle (IMC) de 1,49 point inférieur à celles qui ne les lisent pas.

Ils ont aussi noté que les fumeurs étaient moins susceptibles de lire les informations nutritionnelles que les autres. «Ils ont des habitudes moins saines au quotidien, ce qui, par conséquent, fait qu'ils ne s'inquiètent pas autant du contenu nutritionnel des aliments qu'ils consomment, selon nos résultats», ont expliqué les chercheurs.

De plus, les citadins lisent plus ces informations que les personnes résidant en dehors des villes. Côté genre, 58% des hommes ont l'habitude de lire souvent ou toujours ces étiquettes, contre 74% des femmes.

Cette étude a été publiée dans la revue Agricultural Economics.

Selon une autre étude publiée en 2011 dans la revue Journal of the American Dietetic Association, en général, les gens ne lisent pas assez précisément les infos nutritionnelles, mais ont plutôt tendance à les survoler.