Une étude britannique sur l'activité physique chez les jeunes risque de toucher une corde sensible au Canada alors que les journées sont plus courtes depuis le changement d'heure le week-end dernier.

Une équipe de chercheurs de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, dirigée par Anna Goodman, a suivi 325 enfants âgés entre huit et onze ans pendant 817 jours répartis sur quatre saisons.

Elle a constaté que leur niveau d'activités, essentiellement à l'extérieur, était plus élevé lorsqu'il y avait 14 heures ou plus de lumière du jour. Une baisse de l'ensoleillement les rendait moins actifs tout autant. Les chercheurs ont constaté que les effets du manque de luminosité étaient surtout observables entre 17 h et 20 h, et ce, en tenant compte des journées de mauvais temps. Les jeunes à l'étude devaient porter des appareils qui mesuraient leurs mouvements, et remplir un journal sur leurs routines quotidiennes. Cette étude a été publiée mercredi dans le Journal of Physical Activity and Health.

Selon la professeure Goodman, ces résultats donnent un argument de plus à ceux qui sont en faveur du projet de loi britannique qui propose l'heure avancée à l'année.