L'attrait des consommateurs pour les spiritueux haut de gamme, cognac, tequila ou whiskey, ont porté les ventes d'alcools forts aux États-Unis à un record en 2017 a indiqué jeudi la fédération professionnelle du secteur.

Les ventes de spiritueux ont progressé au total l'an dernier de 4% pour atteindre 26,2 milliards de dollars, selon un communiqué du Conseil des spiritueux (Distilled Spirits Council), qui représente aux États-Unis des entreprises comme Diageo, Bacardi, Pernod Ricard ou Remy Cointreau.

Les alcools forts représentent désormais 36,6% du marché des boissons alcoolisées aux États-Unis, contre 33% il y a dix ans.

Cette progression «a été emmenée par la confiance des consommateurs dans l'économie américaine, des nouveautés plébiscitées par les clients et une fascination pour des produits plus prestigieux dans toutes les catégories», a commenté le président du Conseil Kraig Naasz.

Parmi les produits les plus en vogue figurent les whiskey américains (Bourbon, Tennessee, Rye, White), dont les ventes ont progressé de 8,1%, le whiskey irlandais (+12,8%), la tequila et le mezcal (+9,9%) ainsi que le cognac (+13,8%). Pour les whiskys écossais, les blended n'ont progressé que de 0,4% et les Single Malt de 1,1%.

Même si sa croissance est moins importante (+2,2%), la vodka reste le produit le plus vendu, représentant près d'un tiers des spiritueux vendus dans le pays.

Les exportations, stimulées par la baisse du dollar ont aussi atteint un record en 2017, les États-Unis ayant vendu à l'étranger pour 1,63 milliard de dollars de spiritueux, soit 14,3% de plus que l'année précédente.

Les whiskeys américains sont particulièrement appréciés.

«Les clients étrangers, fascinés par toute l'histoire du whiskey aux États-Unis ainsi que par sa capacité à se mélanger et à s'adapter aux cocktails, testent des spiritueux américains plus chers», a souligné Christine LoCascio, responsable des affaires internationales au sein du Conseil.

Les Canadiens sont à l'étranger les plus importants buveurs d'alcools forte américains, suivis par les Britanniques, les Australiens, les Allemands, les Espagnols, et les Français.