Le groupe d'électronique japonais Sony a annoncé lundi qu'il avait conclu un accord avec un jeune Américain, qui a accepté de ne plus travailler à casser les systèmes de sécurité de la console de jeux PlayStation 3 (PS3).

«Il n'a jamais été dans mes intentions de poser des problèmes aux utilisateurs ou de faciliter le piratage», a assuré George Hotz, un Américain de 23 ans résidant dans le New Jersey, dans un communiqué diffusé par Sony Computer Entertainment America (SCEA).

Sony avait lancé des poursuites en début d'année contre des informaticiens qui avaient trouvé le moyen de faire fonctionner des jeux non autorisés ou installés par leurs soins sur la PS3.

En particulier, M. Hotz était accusé d'avoir publié en ligne des informations permettant de déjouer le système de sécurité de la PS3 et de jouer à des jeux piratés.

«Nous voulons que nos consommateurs puissent profiter de nos appareils et de nos produits dans un climat sûr et amusant, et nous voulons protéger le travail des ingénieurs, artistes, musiciens et créateurs de jeux de talent qui créent les jeux pour la PlayStation et soutiennent le réseau PlayStation», a justifié un responsable juridique de la société, Riley Russell. «Sony est heureux de tourner la page de ce litige».

M. Hotz a par ailleurs assuré n'avoir aucun lien avec le groupe de militants internet Anonymous, qui avait appelé à des représailles contre Sony en raison des poursuites contre M. Hotz et un autre informaticien, Alexander Egorenkov, qui est poursuivi en Allemagne.

Selon Anonymous, les propriétaires de PS3 ont le droit d'en faire ce qu'ils veulent, y compris modifier leur programme.