Une majorité d'Américains se disent prêts à se séparer d'abord de leur télévision avant internet, indique un sondage publié jeudi à l'occasion du 25e anniversaire du réseau informatique mondial le 12 mars.

Environ 53% des utilisateurs américains d'internet trouveraient «très difficile» d'abandonner la toile, alors qu'ils n'étaient que 38% en 2006, précise le centre d'études Pew qui a réalisé l'étude.

Au total, en incluant ceux qui n'utilisent pas internet, 46% des Américains trouveraient difficile de lâcher le réseau.

En revanche, un peu plus d'un tiers seulement (35%) des Américains trouveraient difficile de se séparer de la télévision, contre 44% en 2006.

Les femmes sont davantage attachées à internet que les hommes, tout comme les Américains diplômés ou riches, selon Pew.

Le téléphone portable arrive en deuxième position après internet: 49% des détenteurs d'un téléphone portable jugent difficile de s'en séparer, contre 43% en 2006.

Quant aux téléphones fixes, seulement 28% de leurs propriétaires trouveraient difficile de s'en séparer, alors qu'ils étaient encore 48% en 2006.

Au total, y compris les Américains qui n'ont plus de téléphone fixe, 17% des Américains trouveraient difficile d'arrêter leur ligne fixe.

Les Américains sont aujourd'hui 87% à utiliser internet, alors qu'ils n'étaient que 14% il y a quasiment 20 ans, en 1995.

En 1995, 42% des Américains n'avaient jamais entendu parler d'internet et 21% en avaient seulement une vague notion.

Les Américains utilisent aussi le réseau informatique mondial plus souvent: 71% d'entre eux y vont quotidiennement, contre 29% en 2000.

L'accès à internet s'est accru parallèlement au développement des appareils mobiles.

Actuellement, 68% des Américains se connectent à internet via leur téléphone portable, leur tablette ou un autre appareil mobile, au moins de temps à autre, selon Pew.

Environ 90% des Américains possèdent un téléphone portable, et deux tiers d'entre eux l'utilisent pour surfer sur internet.

Enfin, environ 90% des utilisateurs d'internet affirment que le réseau est une bonne chose pour eux personnellement, contre seulement 6% qui affirment le contraire.

Cette étude a été réalisée du 9 au 12 janvier par téléphone auprès de 1006 adultes, avec une marge d'erreur de plus ou moins 3,5 points de pourcentage.