Les athlètes italiens seront tenus au silence durant les Jeux olympiques de Londres.

Le Comité national olympique italien interdit l'utilisation des réseaux sociaux, tels Twitter et Facebook, pendant les Jeux.

Un athlète pris en flagrant délit pourrait écoper d'une amende allant jusqu'à 100 000 euros, rapporte le quotidien espagnol Marca.

Une telle politique, si elle avait été appliquée par la Grèce, aurait peut-être incité à la modération la spécialiste du triple saut Paraskevi Papahristou, exclue mercredi de la délégation grecque pour des propos racistes sur Twitter...

Pourtant, le CIO encourage les athlètes à utiliser Facebook et Twitter. Une distraction nuisible?

«On a eu le même questionnement lors de l'arrivée des téléphones cellulaires, explique Bruno Ouellette, psychologue sportif. Les jeunes sont habitués avec ces technologies. À 20 ans, ils ont déjà reçu 200 000 courriels. Leur téléphone intelligent devient une extension de leur corps. Si on leur enlève Facebook et Twitter, ça peut créer un grand stress et créer l'effet contraire de celui recherché. Plutôt que d'interdire l'utilisation des réseaux sociaux, j'instaurerais des règles, des horaires.»