Martin Tremblay pourra finalement travailler chez Vivendi. Une entente hors cour est survenue la semaine dernière entre les dirigeants d'Ubisoft et ceux de Vivendi.

Martin Tremblay pourra finalement travailler chez Vivendi. Une entente hors cour est survenue la semaine dernière entre les dirigeants d'Ubisoft et ceux de Vivendi.

Les détails de l'entente n'ont toutefois pas été dévoilés.

«Les deux parties ont conclu un accord», dit Cedric Orvoine, porte-parole d'Ubisoft à Montréal.

M. Orvoine affirme qu'aucun commentaire ne peut être fait sur l'entente, mais il soutient par contre que cet accord ne change pas la philosophie d'Ubisoft en ce qui concerne les clauses de non concurrence utilisées par la compagnie.

En théorie donc, Martin Tremblay peut recommencer à travailler pour Vivendi dès aujourd'hui.

Martin Tremblay, 40 ans, avait quitté son poste de pdg du studio montréalais de production de jeux vidéo d'Ubisoft à la fin de mars.

Quelques jours plus tard, Vivendi Games annonçait son embauche à titre de président de ses studios à Los Angeles.

Ubisoft contestait son embauche par Vivendi alléguant qu'une clause de non concurrence l'empêchait de travailler pour un compétiteur en Amérique du Nord pour une période de deux ans.

À la mi-mai, dans le cadre d'une première étape judiciaire, la juge Hélène Langlois avait interdit à Martin Tremblay de travailler directement ou indirectement pour Vivendi à Los Angeles comme le stipule la clause de non-concurrence inscrite dans son contrat avec Ubisoft.

La juge rejetait ainsi les allégations de Martin Tremblay qui soutenait avoir été victime d'un congédiement déguisé à la fin du mois de mars.

La suite du dossier devait avoir lieu à la fin juin. Des témoins devaient être entendus par les tribunaux.

Au moment d'écrire ces lignes, il avait encore été impossible d'obtenir une réaction de la part de Martin Tremblay.