Le promoteur de Manny Pacquiao a indiqué dimanche qu'il souhaitait que la commission de boxe de l'Etat du Nevada tranche le différend qui l'oppose au camp de Floyd Mayweather concernant les modalités antidopage du combat welters qui était prévu à Las Vegas le 13 mars.

«Nous ferons selon ce que la commission du Nevada décide, nous voulons que ce combat se fasse», a indiqué Bob Arum, qui considérait la semaine dernière le match comme «fini» mais qui aujourd'hui estime que la commission pourrait se réunir le 19 janvier afin de statuer sur le litige.

Après plusieurs jours de tractations, le désaccord entre les parties ne porte plus que sur la date après laquelle il ne serait plus possible de pratiquer un contrôle antidopage sanguin inopiné sur les deux athlètes.

Pacquiao ne veut pas donner de sang à moins de 30 jours du combat mais Mayweather juge cette fenêtre trop large. «Dans ce cas, autant ne pas faire de contrôles sanguins du tout», a répondu Richard Schaefer, un haut dirigeant de Golden Boy Promotions, qui défend les intérêts de Mayweather Jr.

La commission de boxe du Nevada n'exige pas de contrôles sanguins avant un combat, juste un contrôle urinaire avant le combat et un autre après.

Si elle devait se prononcer sur le sujet, elle pourrait rejeter toutes demandes de pratiquer des contrôles sanguins inopinés, ne serait-ce que parce que le délai pour leur mise en place d'ici le combat serait trop court.

Arum a prévenu que si le camp de Mayweather n'était pas d'accord pour que la commission du Nevada règle le problème selon ses termes, il signerait avec l'Américain Paulie Malignaggi pour que ce dernier affronte Pacquiao le 13 mars.

S'il avait toutefois lieu, le match entre Pacquiao, 30 ans (sept titres mondiaux dans sept catégories), et l'invaincu Mayweather, 32 ans (six fois champion du monde dans cinq catégories), serait l'un des plus lucratifs de l'histoire, avec une bourse d'environ 40 millions de dollars (28 M EUR) chacun.