À ses troisièmes Jeux olympiques, après 21 podiums, une Coupe du monde et un championnat du monde, Erik Guay va-t-il aller chercher enfin une médaille olympique? Quatrième au super-G à Turin en 2006, deux fois cinquième (descente et super-G) à Vancouver...

C'est à oublier? «Pas à oublier, mais à apprendre. Quand je pars, je ne pense certainement plus à ça. Je garde ça assez simple, je pense aux petits détails... Ça se joue dans les centièmes de seconde...»

La blessure à un genou subie il y a deux semaines l'embête un peu, même s'il nous a dit hier au Centre des médias de Sotchi qu'il «progresse bien».

Le genou va récupérer, mais son plan d'entraînement final a dû être modifié. N'empêche, lui, Manuel Osborne-Paradis, Jan Hudec et toute l'équipe sont «tellement motivés».

En plein coeur de l'action

Cette année, pas question pour l'équipe de ski alpin d'aller s'isoler loin des «distractions olympiques», comme elle avait décidé de le faire aux Jeux de Vancouver. Avant d'aller en montagne, ils sont donc dans les chambres de l'équipe de hockey, en plein coeur de l'action.

Il y aura trois manches d'entraînement dans les prochains jours sur cette piste que personne n'a descendue depuis qu'elle a été modifiée; on la jugeait «trop serrée», quatre portes auraient été enlevées.

Sa famille, pourtant intimement liée à sa carrière, ne l'a pas suivi à Sotchi, sauf son frère Stefan, entraîneur de l'équipe. Son père avait été son entraîneur en jeunesse. Et sa mère, qui l'a initié au ski, est en train de donner des leçons à ses filles.

Plusieurs familles d'athlètes ne feront pas le voyage olympique cette année, et pas seulement parce que le transport est plus compliqué que pour Vancouver...

Les assistances sont un gros point d'interrogation, à deux jours de l'ouverture.