Joseph Blatter, président en exercice de la FIFA depuis 1998, a annoncé jeudi, sans surprise, avoir déposé sa candidature pour briguer un 5e mandat à son poste.

«Aujourd'hui (jeudi) est une date-clé dans le calendrier électoral (de la FIFA). J'ai soumis mon dossier, maintenant la commission électorale suit la procédure», a twitté le Suisse de 78 ans.

Cette commission doit valider, ou non, les candidatures déposées. Pour cela, il faut notamment avoir joué un rôle actif dans l'administration du football, à l'échelon national ou international, pendant deux de ces cinq dernières années, et avoir cinq parrainages de fédérations membres de la FIFA (209 au total).

Le délai de dépôt des candidatures est fixé ce jeudi à minuit, mais «il faudra un certain temps avant que la commission électorale ad hoc soit en mesure d'annoncer les candidats», a déjà prévenu le responsable de cet organe, Domenico Scala.

Blatter, grand favori à sa succession, remplit sans problème tous les critères. Mais ce ne sera pas forcément le cas de tous les autres candidats qui s'opposent à lui. Les dossiers les plus solides sont ceux de Michael Van Praag, 67 ans, président de la Fédération néerlandaise et du prince jordanien Ali bin Al Hussein, dit prince Ali, 39 ans, un des vice-présidents de la FIFA.

L'ancien Ballon d'Or portugais Luis Figo, 42 ans, assure avoir les parrainages nécessaires, mais pâtit d'un manque d'expérience dans les instances. Les Français David Ginola, ex-joueur du Paris SG, 47 ans, et Jérôme Champagne, ex-vice secrétaire général de la FIFA, 56 ans, ne sont pas sûrs d'avoir les soutiens requis. Et Ginola, contrairement à Champagne, est inexpérimenté dans le fonctionnement des instances du foot.

L'élection aura lieu le 29 mai à Zurich.