Ligue des champions oblige, l'Impact a quelque peu bouleversé sa routine hebdomadaire. Rentrés de Toronto avec le sentiment du devoir accompli, les Montréalais ont enchaîné avec une séance de récupération, dimanche, avant de reprendre l'entraînement, hier matin, au Complexe sportif Claude-Robillard.

Ce ne sera que cet après-midi, à Hoboken, qu'ils effectueront le travail spécifique en vue du dernier match de groupe de la Ligue des champions, contre les Red Bulls de New York.

«Avec le match en milieu de semaine, on récupère en même temps du match de samedi. Aujourd'hui (hier), c'était un peu léger même si c'était une bonne séance avec de l'intensité», a précisé Maxim Tissot.

Déjà qualifié pour la deuxième phase de la compétition, l'Impact ne se déplacera cependant pas au Red Bull Arena dans la peau d'une équipe rassasiée. Depuis la saison 2012-2013, la CONCACAF a délaissé le traditionnel tirage au sort pour déterminer les quarts de finale en fonction des performances en phase de groupe. Si l'on se rappelle la catastrophique fin de match à Santos Laguna, en 2009, on comprend pourquoi le club souhaite à tout prix accueillir le match retour au Stade olympique.

«L'important, c'est l'avantage du terrain, a confirmé Tissot. Je ne sais pas si, en cas de victoire, cela changera le niveau de notre adversaire, mais on veut mettre toutes les chances de notre côté. On veut l'avantage de la maison.»

Ni Marco Di Vaio, suspendu, ni Nacho Piatti, toujours ennuyé par une tendinite au genou gauche, ne seront disponibles pour ce rendez-vous.

L'Argentin, qui n'a pas été aperçu en compétition depuis le 20 septembre, ne sera également pas de retour samedi, contre DC United. En défense, le quatuor montréalais devrait ressembler à celui qui a contribué à écarter le Toronto FC de la course aux séries, samedi. Matteo Ferrari, Heath Pearce et Hassoun Camara seront tous les trois suspendus pour le dernier match de la saison.

«Pour (demain), nous devrons voir comment se sentent les joueurs et mettre le meilleur alignement afin de remporter le match. Pour samedi et avec toutes ces suspensions, il est certain que nous devrons faire des ajustements», a ajouté Frank Klopas. En d'autres termes, cette pluie d'absents va déboucher sur une association Wandrille Lefèvre-Futty Danson en charnière centrale.

Un bon début, puis...

Encore une fois, l'Impact prend le chemin du New Jersey en sachant que l'endroit n'a jamais été le théâtre de bonnes nouvelles. Sauf que les Red Bulls de demain ne seront pas ceux du 23 août, qui étaient parvenus à marquer quatre buts en deuxième mi-temps.

Comme c'est désormais la tradition en Ligue des champions, les New-Yorkais devraient ainsi se passer de Thierry Henry et de Bradley Wright-Phillips. «Lors de notre dernier déplacement là-bas, nous avons marqué tôt grâce à Dilly (Duka), mais le vent a ensuite tourné, a rappelé Klopas.

«Nous avions laissé trop d'espaces après l'égalisation de Thierry (Henry) et ils ont rapidement marqué un deuxième but. Nous devrons avoir un bloc compact, car ils possèdent des joueurs capables de profiter de ces espaces-là.»