L'Impact a entrepris sa semaine d'entraînement, hier, avec le regard bien en vue sur la dernière ligne droite de sa saison. Pour commencer, les Montréalais ne seraient pas opposés à l'idée de jouer un vilain tour à leur meilleur ennemi, le Toronto FC.

Une douce revanche?

C'est désormais une tradition depuis 2012: l'Impact effectue un arrêt au BMO Field au mois d'octobre. L'an dernier, les Montréalais s'y étaient inclinés 1-0, un résultat qui aurait pu être un coup fatal à leurs aspirations de séries éliminatoires.

Samedi, les rôles seront inversés puisque l'Impact peut officiellement éliminer le Toronto FC. Avec six points de retard sur la cinquième place, les Ontariens sont condamnés à la victoire. «Ce serait bien de leur enlever la chance d'accéder aux séries. L'année passée, ils étaient pas mal contents de nous avoir battus, mais on était finalement passés par une autre porte, a rappelé Patrice Bernier. Pour moi, c'est un match que j'attends avec impatience depuis quelques semaines.»

Encore trois matchs

Foi de Frank Klopas, il n'est pas difficile du tout de motiver ses troupes en cette fin de saison. Il ressort un enjeu, collectif ou individuel, dans chacun des derniers rendez-vous d'ici le 25 octobre. «On a trois matchs: Toronto, la Ligue des champions pour nous retrouver dans les quatre premières places et le dernier match de Marco (Di Vaio). Ça fait une grosse semaine, quand même», a résumé Bernier.

Avec ces matchs en l'espace de huit jours, l'entraîneur devrait quelque peu jongler avec ses alignements. Nacho Piatti ne participera pas au déplacement à Toronto, tandis que sa présence à New York, en Ligue des champions, sera conditionnelle à l'état de sa tendinite au genou gauche, à la fin de la semaine. Il ne s'est pas entraîné avec ses coéquipiers hier matin.

Gagner à l'extérieur

L'Impact présente la particularité, unique dans la MLS en 2014, de ne pas avoir gagné le moindre match à l'extérieur. Son bilan sur les terrains adverses n'est que de 4 points sur une possibilité de 48.

Le match à Toronto, où l'Impact n'a jamais particulièrement brillé, est donc la dernière occasion d'y parvenir. «C'est important et cela devient une pression quand on n'arrive pas à débloquer la situation à l'extérieur, a convenu Hassoun Camara. On a à coeur de le faire, et le match à Toronto est le bon moment. On va tout faire pour essayer de ramener ces trois points-là, ce sera un challenge supplémentaire samedi.»

Lors des deux dernières saisons, l'Impact avait remporté six matchs sur les terrains adverses.