La FIFA a suspendu 74 autres dirigeants et joueurs en Italie et en Corée du Sud pour leur implication dans le trucage de matchs.

Des sanctions globales ont été imposées à 70 personnes, dont 11 suspensions à vie, après des accusations portées par les dirigeants du football italien.

La FIFA a indiqué que ces personnes ont été accusées de trucage de match (par implication directe ou par omission de rapporter des matchs truqués), de paris illégaux ou d'association corrompue (association dans le but de commettre des actes illicites).

Des procureurs de Crémone, Bari et Naples ont mis à jour une conspiration qu'ils croient avoir été organisée de Singapour pour parier sur des matchs truqués au football italien.

La semaine dernière, les autorités italiennes ont appréhendé le Slovène Admir Suljic quand son vol en provenance de Singapour s'est posé à Milan. Suljic, qui serait un associé de l'homme d'affaires de Singapour Seet Eng Tan, fait face à des accusations d'association criminelle et de fraude sportive.

Tan, aussi connu sous le nom de Dan Tan, est accusé d'être à la tête d'une organisation criminelle qui a fait des millions de dollars en pariant sur des matchs truqués partout dans le monde.

La police de Singapour a indiqué la semaine dernière que Tan collabore à son enquête sur les matchs truqués.

La FIFA a ajouté que les sanctions mondiales imposées à quatre Sud-Coréens font suite à celles imposées à 10 personnes l'an dernier et 41 autres le mois passé.

Ces dernières sanctions ont été imposées 48 heures après que la FIFA ait suspendu 58 personnes, dont 33 à vie, pour des gestes posés en Chine, dont l'ancien arbitre du Mondial 2002, Jun Lu.

La FIFA peut imposer des sanctions mondiales après que les fédérations nationales aient complété leurs propres enquêtes et imposé des suspensions.