Le confrère Ronald King m'enlève les mots de la bouche ce matin.

Josh Gorges nous l'a dit: «Deux hommes peuvent se battre quand ils ont un conflit à régler, mais mordre un adversaire, ça ne se fait pas.»

Quelles belles leçons la Ligue nationale de hockey nous donne! On peut attaquer le genou d'un adversaire et risquer de mettre fin à sa carrière, on peut lui infliger une commotion cérébrale à coups de poing, lui écraser la tête dans la bande, mais mordre, ça ne se fait pas, et Mikhail Grabovski est convoqué par le juge en chef, Brendan Shanahan.

Tous les autres participants à cette folie collective au Centre Bell, samedi soir, sont libérés. Même les arbitres et les spectateurs.

Avec un compte de 4-0 après deux périodes, un arbitre sérieux aurait averti les deux entraîneurs qu'il ne tolérerait pas la présence des goons sur la patinoire. Et lorsque le responsable de l'ordre et de la sécurité ne fait pas son travail, n'importe quoi peut arriver.

Et ce n'est pas joli, quoi qu'en pensent des millions d'amateurs de hockey.

Et samedi, Don Cherry qui tente de justifier l'attaque vicieuse de Zac Rinaldo alors que son adversaire est déjà assommé: "You don't take any prisoners...", "He was on his way down, he was not down...". Quel exemple pour la jeunesse dans le hockey mineur. Honte à CBC!