Le Parc olympique de Londres sera rebaptisé Parc de la Reine Elizabeth après les JO 2012, a indiqué mercredi le ministre britannique des Sports Hugh Robertson, assurant que l'héritage des Jeux était assuré au-delà de tous les exemples du passé.

«Aujourd'hui, six des huit installations permanentes du site du Parc olympique sont déjà l'objet de contrats d'exploitation pour la période post-JO. C'est un ratio que l'on n'a observé dans aucune autre édition des Jeux», a précisé le ministre lors d'une réunion tenue à Québec, en marge de la Convention Sport Accord.

Les deux équipements dont le sort est encore incertain, le Stade olympique et le centre de diffusion, seront fixés sur leur avenir juste avant ou juste après la compétition, a précisé le ministre, qui a parlé d'un «modèle d'héritage post-olympique pour Londres comparable à celui des Jeux de Barcelone», en 1992.

Clive Little, l'un des directeurs de l'Olympic Park Legacy Company (OPLC), a indiqué par ailleurs que certaines des installations du Parc allaient faire l'objet d'appel d'offres de «naming» après les JO... «Mais le futur nom de Parc Reine Elizabeth n'était pas négociable», a-t-il plaisanté.

«2012, ce n'est pas la fin d'un processus, c'est le début d'un autre. Le futur des installations est assuré», a jugé M. Robertson. Londres doit accueillir une multitude d'événements sportifs durant les cinq prochaines années, notamment les Championnats du monde d'athlétisme dans le Stade olympique en 2017 et la Coupe du monde 2015 de rugby, et est candidate pour les Mondiaux 2016 de natation, a-t-il rappelé.