La Ligue nationale s'insurge contre le passage à l'Est des Alexander Radulov et autres Pavel Valentenko, qui évoluent dans la Ligue continentale de Russie en dépit des contrats qui les lient aux Predators de Nashville et au Canadien.

Mais elle n'entend pas adopter de mesures disciplinaires pour bannir ces joueurs afin d'endiguer les risques potentiels d'exode massif.

 

«Imposer des sanctions qui garderaient ces joueurs loin de la LNH pendant des périodes plus ou moins longues pénaliserait notre circuit et nos équipes», a indiqué Gary Meagher, vice-président aux communications à la LNH.

Alexander Radulov a quitté les Predators l'été dernier pour se joindre au UFA Salayat Yulayev. Pavel Valentenko a quitté le club-école du Canadien la semaine dernière pour signer un contrat avec le Dynamo de Moscou.

«Nous suivons ces dossiers de très près et il est clair que nous sommes outrés par les bris de contrat et surtout par les décisions des équipes russes de les embaucher, a ajouté Meagher. Cependant, nous optons pour la patience, car si ces joueurs décidaient de revenir en Amérique, nous voulons être en mesure de les accueillir. Pour le moment, ils sont tous les deux suspendus par leur club. S'ils reviennent, ils devront reprendre leur contrat là où ils étaient rendus au moment de leur exil.

«Ce sont surtout des cas isolés, mais nous suivons la situation de près. Nous pourrions modifier nos décisions et durcir nos positions si cela devenait nécessaire. Nous croyons qu'il est plus important de garder des portes ouvertes que de les fermer.»

Selon les statistiques officielles consultées sur le site internet de la Ligue continentale de Russie, Valentenko n'a pas disputé un seul match avec le Dynamo de Moscou.

En 23 rencontres cette saison, Radulov a marqué huit buts et récolté 19 points. C'est quatre de moins que l'ancien attaquant du Canadien, Alexander Perezhogin, qui a marqué 17 buts et obtenu six passes en 23 matchs.

Parti de Montréal à la fin de son dernier contrat le liant avec le Tricolore, Perezhogin est toujours lié au Tricolore. Il le sera tant qu'il n'aura pas obtenu son autonomie complète à l'âge de 28 ans.