Les portes de la LNH pourraient s’ouvrir pour Devon Levi bien plus tôt qu’il l’aurait imaginé.

Après avoir eu une « bonne conversation » avec la direction des Sabres de Buffalo, jeudi dernier, le jeune homme est actuellement en « réflexion » : il doit choisir entre poursuivre son parcours universitaire pour au moins une autre année, ou encore faire immédiatement le saut chez les professionnels.

Le revirement de situation est spectaculaire pour lui. Lorsque les Panthers de la Floride l’ont sélectionné très tard au repêchage de 2020, il était méconnu. Même au Québec, son nom circulait peu, alors qu’il n’avait pas joué dans la LHJMQ.

Un Championnat du monde junior, une transaction qui l’a fait passer des Panthers aux Sabres, une invitation aux Jeux olympiques et une saison du tonnerre plus tard, on peut dire sans se tromper qu’il est complètement sorti de l’ombre.

En entrevue avec La Presse, à la fin du mois de février, le directeur général des Sabres, Kevyn Adams, n’avait pas caché son enthousiasme à l’égard du gardien montréalais.

« Ce qu’il accomplit en ce moment est remarquable, et on croit qu’il a un brillant avenir avec nous », avait dit le DG. Même si Levi était passé « sous le radar » au repêchage de 2020, Adams se félicitait d’avoir pu l’obtenir dans l’échange qui a envoyé Sam Reinhart en Floride, en juillet 2021.

À Buffalo, on ne souhaitait néanmoins « rien précipiter » avec le gardien de 20 ans. Après tout, il pourrait encore disputer deux saisons complètes dans la NCAA avant de s’engager avec un club de la LNH. Ses performances, possiblement jumelées aux besoins criants des Sabres devant le filet, ont accéléré le processus.

« Ils m’ont dit des choses qu’ils voulaient que je sache sur l’organisation, on a eu une bonne conversation », confirme Levi.

Aucune offre formelle de contrat n’a été déposée, mais selon lui, la décision de retourner à Northeastern ou de s’engager avec les Sabres est actuellement entre ses mains. Il se donne quelques jours pour y réfléchir et en discuter avec sa famille.

Yaniv Perets, lui, a déjà confirmé qu’il retournait à Quinnipiac.