Le commissaire de la LNH Gary Bettman a déclaré à l'Associated Press que la ligue s'était pliée à la décision de la cour de se soumettre au processus de médiation avec les ex-joueurs, dans l'espoir de régler l'épineux dossier des commotions cérébrales.

Bettman a cependant minimisé l'importance des négociations, puisque la LNH ne fait que suivre la recommandation d'un juge et que la position de la ligue n'a pas changé dans ce dossier - la poursuite, dit-il, est «sans fondement». Bettman a mentionné qu'il n'avait rien à ajouter lorsqu'on l'a questionné à savoir si des progrès avaient été enregistrés entre les deux parties.

Bettman a discuté avec l'AP dans le cadre d'un camp d'entraînement réservé aux arbitres de la LNH à Buffalo, mardi.

Stuart Davidson, l'un des avocats qui représentent les joueurs, a exprimé son désaccord quant à la position de Bettman à l'effet que la poursuite est «sans fondement». Davidson a confié que les deux parties ont accepté la décision d'un juge de se soumettre à un processus de médiation.

Plus de 5000 ex-joueurs accusent la LNH de ne pas avoir agi afin de prévenir les traumatismes crâniens, ni de les avoir prévenus de tels risques tout en faisant la promotion de la violence qui a entraîné ces blessures.

Par ailleurs, Bettman a indiqué que le Bureau des gouverneurs de la ligue ne pourra approuver l'expansion à Seattle avant sa prochaine rencontre, en décembre. Un vote se tiendra après que le groupe d'hommes d'affaires ait rencontré le comité exécutif de la LNH, le 2 octobre.

Lorsqu'on l'a interrogé à savoir si l'équipe d'expansion, qui porterait à 32 le nombre de clubs dans la LNH, pourrait entamer ses activités à temps pour la saison 2020-21, Bettman a répondu «on verra».