Éliminés de la course aux séries éliminatoires, les Sénateurs d'Ottawa devront se rabattre sur les plateaux individuels et sur la fierté d'équipe pour trouver la motivation nécessaire pour leurs trois dernières rencontres.

Les Sénateurs accueillent les Penguins de Pittsburgh, mardi, les Panthers de la Floride, jeudi, et terminent leur saison, samedi, contre les Bruins de Boston.

«Il y a pleins de choses pour lesquelles nous pouvons jouer, a déclaré l'attaquant Bobby Ryan. Il y a toujours les raisons individuelles, mais en tant qu'équipe, nous voulons terminer fort pour que, même si on ne participera pas aux séries, on puisse regarder cette dernière semaine et nous sentir mieux. Nous allons espérer que ça va apaiser la douleur au cours de l'été.»

Jouer les matchs sera la partie facile de cette dernière semaine. C'est à l'extérieur de la patinoire que les joueurs vont être questionnés à propos des occasions ratées au cours de cette saison bien en-deçà des attentes.

«Les gens parlent des facteurs de motivation, mais à partir du moment où tu mets le pied sur la patinoire, tu n'y penses plus, a expliqué Ryan. On ne pense jamais à ça. L'élément athlétique et la nature compétitive des gars entrent en ligne de compte, donc on l'oublie.»

Quelques joueurs sont près d'atteindre des plateaux importants. Mike Hoffman n'a besoin que de deux buts pour atteindre la marque des 30 pour la première fois de sa carrière tandis que Zack Smith en a besoin de trois pour terminer la saison avec 25 buts pour la première fois.

Mark Stone est à trois points d'égaler son sommet en carrière (64) alors que Mika Zibanejad a besoin d'un but pour compléter une deuxième saison consécutive de 20 buts.

Le défenseur Erik Karlsson mettra la touche finale à une autre saison couronnée de succès au plan personnel. Le capitaine des Sénateurs est au quatrième rang des pointeurs de la Ligue avec 15 buts et 79 points. S'il termine effectivement la saison dans le top-5 des pointeurs, ce serait la première fois qu'un défenseur se hisse aussi haut depuis Paul Coffey en 1985-1986.

Les records personnels pourraient aider certains joueurs à avaler la pilule, mais ça ne fera pas oublier la saison de misère.

«Le fait de ne pas participer aux séries est très décevant, a déclaré l'attaquant Chris Neil. Je regarde notre équipe, bien sûr nous avons eu quelques blessures, mais ce n'est pas une excuse parce que c'est l'occasion pour certains joueurs de briller dans un autre rôle et de démontrer ce qu'ils sont capables de faire.

«Je m'attends à être en séries chaque année. C'est ma mentalité. C'est frustrant.»