Après avoir signé cinq contrats d'un an de suite, Benoît Pouliot a touché le gros lot cet été, quand les Oilers d'Edmonton lui ont consenti une entente de cinq saisons d'une valeur totale de 20 millions.

«C'est une pression différente, a dit l'attaquant franco-ontarien après l'entraînement matinal de lundi. Un an, tu te dis: "Si je me blesse, qu'est-ce qui va se passer l'année suivante?" Là, c'est différent, c'est de bien jouer chaque jour, d'arriver en forme. Tu n'as pas grand lousse non plus, comme avec un contrat d'un an.»

Avant le match de lundi, Pouliot ne comptait que deux aides et affichait un rendement de -4. «Je ne m'inquiète pas du tout. À New York, l'an dernier, ça avait mal commencé aussi pour l'équipe et pour moi. J'essaie de ne pas y penser, je sais que ça va aller mieux.»

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L'heure des décisions pour Leon Draisaitl

Au moment de publier, les Oilers d'Edmonton n'avaient toujours pas annoncé leur décision au sujet de Leon Draisaitl, cet attaquant qu'ils ont repêché au troisième rang en juin dernier. L'Allemand, qui fêtait ses 19 ans lundi, écoulera la première année de son contrat de recrue s'il dispute 10 matchs dans la LNH cette saison. Lundi soir, c'était sa neuvième sortie.

«Je sais dans quelle position je suis, je connais le règlement, je vais essayer de prendre ça comme n'importe quel autre jour», disait le jeune homme avant d'affronter le CH.

Draisaitl a inscrit son premier but vendredi et totalisait trois points en huit matchs avant la rencontre de lundi. «Oui, j'ai fait des erreurs, mais à 18 ans, personne n'est parfait. Crosby ne l'était pas non plus», a-t-il rappelé.