De façon générale, le Minnesota n'a pas une très grande renommée dans le sport professionnel, étant plutôt un marché de taille moyenne associé avant tout à ses hivers coriaces.

Mais dans le cas de la LNH, il semble que le Wild est de plus en plus une destination de choix. Thomas Vanek est devenu en juillet la plus récente embauche parmi les joueurs autonomes, deux étés après Zach Parise et Ryan Suter.

«C'est un bon endroit où vivre et jouer, alors je ne vois pas pourquoi la région serait délaissée», a dit Jason Pominville, qui a été échangé au club l'an dernier, et qui s'y est plu assez pour signer une nouvelle entente.

«Les gens le remarquent quand vous avez du talent dans l'équipe», a mentionné le directeur général Chuck Fletcher, en référence au fait que les bons joueurs en attirent d'autres.

Le Wild a atteint les demi-finales de l'Ouest après la saison dernière, et la brigade est jeune.

Incluant entre autres Mikael Granlund, Charlie Coyle et Jonas Brodin, le groupe de 20 joueurs qui va se mesurer à l'Avalanche jeudi compte 11 joueurs de 24 ans ou moins.

Vanek a grandi en Autriche avant de jouer pour l'Université du Minnesota, avec qui il a remporté le championnat de la NCAA en 2003.

Parise a grandi dans les villes jumelles. Les racines de Suter sont au Wisconsin mais sa femme vient de Bloomington, où les North Stars jouaient avant de déménager à Dallas, créant alors le vide comblé par le Wild.

Vanek a gardé une résidence dans le coin, ce qui a facilité les choses pour sa famille. Il n'aurait toutefois pas choisi le Wild si le produit sur la glace n'était pas aussi prometteur.

«J'aime la profondeur que nous avons et le mélange de jeunes joueurs et de vétérans, a dit Vanek. Je pense que l'équipe est dans la bonne voie.»