Outre le retour de Petteri Nokelainen, il n'y avait aucun changement dans l'entourage du Canadien. Il faut dire qu'une équipe campée au premier rang de son Association, forte d'une séquence de neuf matchs avec au moins un point, n'a pas à tout virer sens dessus dessous.

Mais «aucun changement» signifie aussi que Rene Bourque et Raphael Diaz étaient toujours absents et qu'ils ne sont pas remis de leur commotion cérébrale.

«En termes de symptômes, ils sont au même point où ils étaient il y a quelques jours», a confié l'entraîneur-chef Michel Therrien.

L'entraîneur ne s'est pas dit inquiet outre mesure du fait que trois de ses joueurs étaient tombés au combat lors des trois dernières semaines en raison de commotions cérébrales.

«Ce sont des choses qui peuvent arriver, a dit Therrien. Je ne suis pas inquiet. C'est un sport de contact. En autant qu'il ne s'agisse pas de gestes délibérés, on est capable de vivre avec ça.

«Dans le cas de Diaz, a on a revu l'incident et c'est une malchance», a-t-il ajouté en faisant référence à la chute du défenseur suisse devant Jakob Silfverberg, des Sénateurs de Ottawa.

Therrien a admis du bout des lèvres qu'il soupçonnait qu'un coup de poing de Colton Orr, des Maple Leafs de Toronto, durant la dégelée de 6-0, pouvait être à l'origine de la commotion cérébrale de Rene Bourque.

Un autre joueur aurait pu subir un sort semblable, mercredi à Toronto, quand Josh Gorges a été frappé par derrière par le subtil Mike Brown.

«Il est chanceux de s'en être tiré ainsi, a commenté l'entraîneur. Ça aurait pu être dangereux. Un coach n'aime pas voir ce genre de coup où le joueur est frappé à trois ou quatre pieds de la bande sans qu'il puisse se protéger. Ça n'a pas sa place.»