Les joueurs du Canadien étaient branchés sur le courant alternatif et cela est rarement suffisant même contre une formation comme les Islanders de New York.

De fait, seul le travail de Jaroslav Halak a permis à la troupe de Jacques Martin d'arracher un point et faire un pas vers les séries.

Manque d'intensité

Et, en début de match, l'interrupteur était à la position fermée pour le Canadien. Pour gagner, il faut avoir la rondelle et pour l'avoir il faut travailler. Or, tout au long du premier engagement, ce sont les Islanders qui étaient affamés pour s'emparer de cet objet de convoitise. D'ailleurs, on a eu un bel exemple sur le but de Blake Comeau. Sean Bergenheim a réussi à récupérer une rondelle libre aux dépens de Ryan O'Byrne. De plus, il a attiré deux autres joueurs du Canadien (Andrei Markov et Scott Gomez) derrière la ligne des buts à la gauche de Jaroslav Halak. Évidemment ce manque de concentration jumelé à une absence d'intensité ont permis à Comeau d'être libre dans l'enclave.

Le cadeau

Les Islanders étaient en plein contrôle de la rencontre, mais il a suffi d'un but pour rebrancher le Canadien. Andrei Kostitsyn et Tomas Plekanec ont eu le meilleur sur trois joueurs des Islanders, mais il faut bien admettre que Martin Biron a été faible sur le tir de Plekanec. Le Canadien a ensuite connu ses meilleurs moments. Le trio de Brian Gionta, Scott Gomez et Benoit Pouliot a lancé une attaque qui a forcé Josh Bailey à commettre une infraction. Sur le jeu de puissance, la belle coordination de Josh Gorges pour intercepter une rondelle au vol ainsi que la hargne de Gionta qui a gagné la bataille à la rondelle devant le filet adverse malgré la présence de Mark Streit, Freddy Meyers et Frans Nielsen a profité au Canadien.

Une fin décevante

Mis à part la belle pièce de jeu de Maxim Lapierre, le Canadien a refermé le courant et les Islanders ont eu droit à beaucoup d'espace. On fait allusion à Roman Hamrlik qui se fait passer un sapin par Bergenheim. Puis, Nielsen profite d'un Josh Gorges qui recule, recule et recule pour obtenir un bon tir. En fusillade, les Islanders méritaient de gagner ce match.

LE JEU DU MATCH : Maxim Lapierre

Après avoir reçu une passe de Mathieu Darche, il a pu maitriser la rondelle avec ses patins pour filer seul devant Martin Biron qu'il a déjoué à l'aide d'un beau tir du revers.

LE HÉROS DU MATCH : Sean Bergenheim

Avec un but et deux passes, il a été le meilleur attaquant des deux équipes en provoquant des choses du début à la fin de la rencontre.

LE CHIFFRE DU MATCH : 81

Les joueurs des Islanders ont lancé 81 fois vers le filet du Canadien grâce à 42 tirs au but, 26 lancers bloqués et 13 rondelles qui ont raté la cible. C'est beaucoup trop !