Patrick Roy dément toutes les informations selon lesquelles l'Avalanche du Colorado lui aurait offert le poste d'entraîneur-chef.

L'ex-gardien, membre du Temple de la renommée, a nié les informations du Denver Post et de ESPN.com qui laissaient entendre qu'on lui a proposé de remplacer Tony Granato derrière le banc de l'Avalanche.

«Je n'ai pas eu d'offre... mais de toute façon, je ne commenterai pas», a indiqué Roy dans le cadre d'une entrevue à Radio-Canada.

Une porte-parole des Remparts de Québec a aussi prétendu que Roy, copropriétaire, directeur général et entraîneur de l'équipe de la LHJMQ, n'avait reçu aucune offre de son ancienne équipe de la LNH.

Les spéculations vont bon train depuis que Roy a rencontré le président de l'Avalanche, Pierre Lacroix, la semaine dernière.

«Je suis allé là-bas pour le rencontrer . . . J'ai aussi des amis que je voulais voir, a dit Roy à ESPN.com.

«Mais nous avons parlé un peu de mon avenir. Il voulait connaître mes plans d'avenir, mais c'est tout pour l'instant.»

Roy a aidé l'Avalanche à remporter la Coupe Stanley à deux reprises, en 1996 et 2001.

L'Avalanche a terminé au dernier rang dans l'Association Ouest cette saison et l'équipe n'a marqué que 199 buts, le plus faible total dans la LNH.

Lacroix a congédié le directeur général François Giguère, le 13 avril, et il avait alors annoncé que l'équipe envisageait une réorganisation du bureau de direction. Personne n'a encore remplacé Giguère.

Granato a encore deux ans à son contrat et on ignore encore le rôle qu'il pourrait remplir s'il devait être remplacé comme entraîneur pour la deuxième fois.

L'ex-entraîneur Scotty Bowman, membre du Temple de la renommée, estime que Roy est prêt à devenir entraîneur-chef dans la LNH. Tout comme Jacques Demers.

«Il a remporté la coupe Memorial (en 2006) et ce n'est pas une mince tâche, a mentionné Demers. Il a vraiment appris le métier dans le junior et je pense qu'il sera aussi un bon entraîneur au niveau supérieur.»