Les insuccès de l'Avalanche du Colorado ont finalement coûté son poste au directeur général François Giguère.

Giguère a été congédié, lundi, au lendemain d'une saison que l'équipe a conclue au dernier rang de l'Association Ouest pour la première fois depuis qu'elle a élu domicile à Denver en 1995. L'équipe rate ainsi les séries éliminatoires pour la deuxième fois en trois ans avec Giguère comme patron. L'Avalanche a complété la saison avec un dossier de 32-45-5 et l'équipe a obtenu une seule victoire à ses 13 derniers matchs.

«Nos résultats de cette saison sont inacceptables, a révélé le président Pierre Lacroix. Nous estimons qu'il faut prendre une nouvelle direction qui mettra de nouveau en relief les critères d'excellence auxquels nos amateurs ont été habitués depuis 1995. Nous travaillerons assidûment en vue de renouer avec notre image de marque.

«Nous sommes trop fiers de ce que nous avons accompli dans ce marché pour fermer les yeux sur ce qui nous est arrivé en si peu de temps.»

L'avenir de l'entraîneur Tony Granato demeure incertain. Il a complété la première saison à son deuxième séjour comme entraîneur-chef.

Questionné dimanche quant à savoir s'il s'attendait à être de retour la saison prochaine, Granato avait déclaré: «Cette organisation a beaucoup de fierté et j'aime ça. Nous serons prêts à faire notre travail pendant l'été.»

L'équipe a perdu du galon ces dernières années.

L'Avalanche a remporté huit titres de section d'affilée et deux Coupes Stanley immédiatement après son transfert de Québec à Denver en 1995. L'équipe n'a toutefois pas franchi la deuxième ronde des séries éliminatoires depuis 2002.

Le mécontentement des amateurs a commencé à se faire sentir.

L'Avalanche avait établi un record de la Ligue nationale en présentant 487 matchs d'affilée à guichets fermés de 1995 à 2006. Mais l'équipe a terminé l'actuelle saison au 27e rang de la ligue avec une moyenne de 15 429 spectateurs par match.

Lacroix a ajouté que les partisans méritent mieux sur la patinoire.

«L'avenir immédiat de cette équipe est ma principale préoccupation. C'était donc important d'agir immédiatement et d'amorcer le processus pour la relancer.»