Josh Gorges a qualifié de «correcte» la suspension de cinq matchs que la LNH a imposée à son agresseur Denis Gauthier, des Kings de Los Angeles. L'entraîneur du Canadien, Guy Carbonneau, la juge quant à lui insuffisante.

«C'est mon opinion, a commenté Carbo. Au moins, c'est un début.»

Le défenseur Gorges a dit que c'est difficile pour lui de juger, ajoutant que les dirigeants de la LNH savent ce qu'ils doivent faire et qu'ils le font bien.

Il ne faisait aucun doute dans son esprit, après avoir visionné la séquence de l'incident, que le geste de Gauthier était sévèrement punissable.

«Il a beau dire que ses patins n'ont pas quitté la surface glacée et qu'il m'a frappé de son avant-bras. Les images ne mentent pas. Il m'a visé la tête, c'est visible.»

Gorges a défendu le personnel médical de l'équipe, qui a été pointé du doigt parce qu'il lui a permis de revenir au jeu.

«Le personnel a pris toutes les précautions. Jamais on n'aurait couru le moindre risque. On m'a fait subir les examens d'usage. J'étais correct et on m'a permis de retourner jouer. C'est après avoir commis une erreur sur le troisième but des Kings qu'on a jugé que c'était préférable que je quitte, dans le meilleur intérêt de l'équipe.»

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Mathieu Garon a été quelque peu surpris de quitter les Oilers d'Edmonton. Le vétéran gardien l'a été davantage de se retrouver chez les Penguins de Pittsburgh.

«Je m'attendais à ce qu'il se produise quelque chose, a expliqué Garon, mardi. On avait un ménage à trois gardiens chez les Oilers, avec Dwayne Roloson, Jeff Drouin-Deslauriers et moi. J'étais sans doute celui qui composait le plus mal avec la situation. J'ai écopé, comme on ne pouvait pas retourner Jeff dans les rangs mineurs sans soumettre son nom au «ballottage', j'ai écopé.»

À Pittsburgh, il retrouve Michel Therrien qui l'a dirigé pendant quelques saisons à ses débuts dans les rangs professionnels. Therrien s'était montré dur à son endroit et, dans ce contexte, il est surprenant qu'il ait accepté qu'on fasse l'acquisition de Garon, en retour du gardien Dany Sabourin, de Ryan Stone et d'un choix de repêchage.

«On a discuté ensemble dès mon arrivée et Michel m'a dit qu'il avait eu son mot à dire. C'est bon d'avoir la confiance d'un ancien entraîneur. J'ai changé depuis le temps, je suis plus mature. Je suis capable de composer avec la situation.»

Les Penguins ont peut-être voulu piquer au vif Marc-André Fleury, en obtenant Garon. Le jeune gardien joue mieux en tout cas depuis l'arrivée de Garon.

«Je jouais déjà mieux avant l'échange, a soutenu Fleury, en ne sachant trop quoi penser. Mathieu est expérimenté et on préconise sensiblement le même style. On s'entend bien.»

Therrien a dit que Garon s'avère en quelque sorte une police d'assurance au cas où Fleury se blesserait. La saison dernière, Ty Conklin avait sauvé la mise en l'absence de Fleury pendant une longue période.

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Les Penguins ont un surplus de défenseurs et on peut s'attendre à ce qu'ils se départissent d'un d'entre eux au retour du vétéran Sergei Gonchar, dans quelques semaines. Mardi, les vétérans Philippe Boucher et Hal Gill étaient en trop. Tyler Kennedy était sous le coup d'une suspension d'un match. Boucher et Gill en sont à leur dernière année contractuelle.

«La situation actuelle fait des mécontents», n'a pas caché Boucher, qui est passé aux Penguins des Stars de Dallas, avant les Fêtes.

Le défenseur natif de Saint-Apollinaire, âgé de 35 ans, sait qu'il pourrait changer d'adresse de nouveau. Il pourrait s'avérer une solution intéressante pour le Canadien, Bob Gainey cherchant à faire l'acquisition d'un vétéran défenseur droitier et capable d'évoluer au sein de l'attaque massive.