Les choses ne se déroulent pas pour Steven Stamkos comme il l'avait envisagé, avant de faire ses débuts dans la LNH cette saison. Le tout premier choix de la séance de repêchage s'est retrouvé dans la tourmente chez le Lightning de Tampa Bay et il doit garder la tête froide.

Les choses ne se déroulent pas pour Steven Stamkos comme il l'avait envisagé, avant de faire ses débuts dans la LNH cette saison. Le tout premier choix de la séance de repêchage s'est retrouvé dans la tourmente chez le Lightning de Tampa Bay et il doit garder la tête froide.

Heureusement, affirme-t-il, qu'il peut miser sur le soutien de vétérans de l'équipe, particulièrement de Vincent Lecavalier.

Stamkos, qui avait manifesté toute son admiration à l'endroit de Lecavalier avant même qu'il ne devienne son coéquipier, implore le ciel que le Lightning ne cède pas à la tentation de l'échanger.

«Ce serait une triste journée si Vinnie quittait», a lancé le jeune joueur de centre, jeudi, à l'occasion de la rencontre de presse des «jeunes étoiles» dans un hôtel de Montréal.

«Il ne s'agit que de rumeurs, mais les dernières semaines ont été très éprouvantes pour lui, a continué Stamkos. Les journalistes étaient à ses trousses et il devait continuellement répondre aux mêmes questions. C'est difficile pour un athlète. Mais Vinnie a admirablement bien réagi sur la glace. Je dirais qu'il joue son meilleur hockey de la saison. C'est ce qu'on a besoin comme équipe de nos meneurs. Il entraîne tout le monde dans son sillon.»

Lecavalier doit s'attendre à se retrouver sous les feux de la rampe, vendredi, au cours de la rencontre médiatique des étoiles de l'Est et de l'Ouest. Déjà jeudi, des journalistes sont allés l'accueillir à l'aéroport Pierre-Eliott Trudeau.

Stamkos, qui montre une modeste fiche de six buts et de 18 points en 45 matchs, s'estime choyé d'avoir Lecavalier à ses côtés.

«Il m'a pris sous son aile, à mon arrivée. Il m'a invité à aller au restaurant, on a joué au golf ensemble. Il est passé au travers de la même situation que moi à sa première saison, au sein de la même organisation. Il sait à quoi s'attendre. Il m'aide beaucoup. Il se présente à l'aréna à tous les jours avec le sourire aux lèvres. Il est un formidable capitaine.»

Après avoir connu un début de carrière laborieux, marqué par la controverse, le patineur ontarien, natif de Markham, voit une amélioration dans son rendement depuis environ un mois, soit depuis que l'équipe a repris du poil de la bête

«Lentement mais sûrement, les choses se replacent pour moi, a-t-il avancé. Je prouve que je suis de calibre de la Ligue nationale.

«Je suis heureux de participer au match des recrues, a-t-il conclu. Je vais me payer du bon temps, tenter des trucs sur la glace que je n'ai pas encore essayés dans la Ligue nationale.»