Le club de football des Alouettes de Montréal s'adresse à la Cour supérieure dans le but de régler un différend financier avec son ex-directeur général et entraîneur, Jim Popp. Le litige a trait à deux contrats passés avec les entreprises de Jim Popp, et qui lient les parties jusqu'au 1er décembre 2017.

Entre 1997 et 2016, Jim Popp a occupé plusieurs hautes fonctions au sein des Alouettes. Il a notamment été directeur général, vice-président aux opérations et entraîneur-chef. En 2014, Championship Solutions inc, et Popp Enterprises International inc, deux entreprises établies en Caroline du Nord dont M. Popp est président, ont signé des contrats de trois ans avec les Alouettes, pour fournir des services de consultant et de gestion. Ces contrats commençaient en janvier 2015, et finissaient le 31 décembre 2017. Or, le 7 novembre dernier, le club a mis fin par écrit à ces contrats, ce qui a mis fin à l'emploi de M. Popp. Les Alouettes ont cependant continué de le payer, selon les termes du contrat.

Or, le 28 février dernier, M. Popp a été embauché comme directeur général des Argonauts, à Toronto. Les Alouettes estiment que les gains réalisés par M. Popp avec les Argonauts doivent être déduits des montants que les Alouettes lui paient. Le club lui réclame une somme de 237 621 $, payée depuis novembre dernier.

M. Popp ne voit pas les choses du même oeil, et croit que le seul montant qui devrait être retranché est son salaire de base de 300 000 $ avec les Argonauts.

Bref, les parties ne s'entendent pas sur les termes du contrat et les Alouettes demandent à la Cour supérieure d'ordonner aux entreprises de Popp de dévoiler l'entente qu'elles ont avec les Argonauts. Les Alouettes réclament le remboursement de toute somme payée à ces entreprises depuis novembre.