Les Royals de Kansas City ont attendu près de trois décennies avant de retourner en séries éliminatoires. Maintenant qu'ils sont de retour au bal d'automne, ils ont décidé de prolonger la fête.

Alex Gordon a vidé les sentiers à l'aide d'un double de trois points en première manche, Eric Hosmer et Mike Moustakas ont ajouté des longues balles et les Royals de Kansas City ont complété le balayage de leur série de sections face aux Angels de Los Angeles en les battant 8-3, dimanche.

L'équipe combative avec un gérant excentrique, une offensive de tire-pois, une défensive dynamique et un groupe de releveurs intraitables amorcera la série de championnat de la Ligue américaine vendredi, face aux Orioles, à Baltimore. Les Royals ont gagné quatre des sept matchs entre les deux équipes cette saison.

«Je n'ai jamais vu un groupe de jeunes aussi confiants sous les projecteurs, a dit le gérant des Royals Ned Yost. C'est très agréable de les voir se développer et briller en séries éliminatoires. Ils ont atteint un autre niveau.»

Les Angels, qui ont compilé un dossier de 98-64 en saison régulière, sont devenus la deuxième équipe depuis le début de l'ère moderne des séries en 1969 à compiler la meilleure fiche des majeures en saison régulière avant d'être balayée hors des éliminatoires. Les Yankees de New York avaient aussi été balayés par les Royals en série de championnat de l'Américaine en 1980.

Le partant des Royals James Shields a concédé des circuits à Mike Trout et Albert Pujols, mais n'a pas commis d'autres erreurs.

La meilleure offensive des majeures a été limitée à six points en trois rencontres.

Shields a bien été appuyé par sa défensive, qui a brillé lors de chacun des matchs de la série. Cette fois, c'est Lorenzo Cain qui s'est distingué avec deux attrapés spectaculaires d'affilée au champ centre afin de mettre fin à la cinquième manche et de préserver l'avance de cinq points des siens.

«Tout peut arriver en séries éliminatoires, a philosophé le gérant des Angels Mike Scioscia. Vous n'arrivez pas avec une note qui dit que vous avez gagné le plus de parties et vous ne n'aurez pas de points supplémentaires en séries pour cet exploit.»

Et en ce qui concerne les Royals: «Ils vont être difficiles à battre au cours des séries», a-t-il dit.

Les Royals n'ont pas été inquiétés par la suite et ils ont signé une septième victoire d'affilée en éliminatoires, si l'on remonte au cinquième match de la Série mondiale en 1985, lors de leur dernier passage en séries. Georgre Brett, qui était le joueur étoile des Royals à l'époque, a regardé la rencontre à partir de sa loge et a levé les bras au ciel quand le stoppeur Greg Holland a retiré Trout sur des prises pour mettre fin au match.

Après que Trout eut donné espoir à son équipe avec un circuit dès la première manche, le partant des Angels C.J. Wilson s'est rapidement mis dans l'eau chaude. Le gaucher au salaire de 16 millions a concédé deux simples et un but sur balles en première manche avant de voir Gordon cogner un double après deux retraits pour placer les Royals en avant 3-1.

Déjà au bord du gouffre, Scioscia a immédiatement fait appel à sa relève, mais rien n'allait ralentir les Royals.

Hosmer a ajouté un circuit de deux points en troisième manche et Moustakas a creusé l'écart avec une claque en solo en quatrième.