Le Français Jean-Claude Killy a estimé mercredi que la candidature d'Annecy ne souffrait d'aucun «problème majeur» après la première présentation du dossier à l'ensemble des membres du CIO réunis à Lausanne.

«La légèreté des questions montre que nous n'avons pas de problème majeur», a estimé M. Killy après les 90 minutes de huis clos -45 minutes de présentation et autant de questions-réponses- entre les promoteurs de la candidature et les 88 membres du CIO présents au musée olympique.

«La proposition que nous avons présentée aujourd'hui est comparable avec les deux autres candidates», Pyeongchang et Munich, a poursuivi le triple champion olympique de ski alpin, également membre du CIO.

Jean-Claude Killy, qui apparaissait pour la première fois depuis février aux côtés des autres promoteurs de la candidature, a jugé que les points faibles relevés par le rapport de la commission d'évaluation publié le 10 mai, étaient inhérents au dossier.

«C'est notre proposition et le système de transport notamment en commun est superbe et sera beaucoup plus sophistiqué qu'aujourd'hui», a-t-il noté évoquant la dispersion des lieux d'hébergement et les conséquences sur les temps de trajet, sujet de préoccupation majeur de la commission d'évaluation.

Frankie Fredericks, le membre namibien du CIO, avait durant la présentation, questionné Annecy sur les quatre villages olympiques prévus.

Pernilla Wiberg, vice-présidente d'Annecy-2018, avait tenté de désamorcer le sujet en objectant que la création de quatre villages olympiques distincts permettrait aux athlètes d'être logés à moins de dix minutes de leur lieu de compétition.

«Les distances de trajet entre les villages, c'est une question de programme olympique pendant les 17 jours», a repris Killy. «Nous avons la capacité de faire plaisir aux athlètes. Ceux de La Plagne pourront venir coucher à Annecy pour voir des copains en compétition.»