Les bottés d’envoi
Au football, pourquoi les bottés d’envoi sont effectués par les botteurs de précision au lieu des botteurs de dégagement, à qui normalement on devrait supposer plus de puissance ?
Pierre Breton
Réponse de Richard Labbé
C’est une bonne question, mais c’est aussi parce qu’il y a un aspect de précision au botté d’envoi ; s’il le faut, le botteur peut avoir la mission de tenter de botter le ballon avant la zone des buts, afin de forcer un retour de botté. C’est sans oublier un autre aspect du jeu des unités spéciales qui est très important : le botté court, employé en situation d’urgence en fin de match. C’est le botteur de précision qui possède les meilleures chances de réussir un tel botté, sans l’ombre d’un doute.
La rareté des numéros
Quel numéro a été le moins porté par les joueurs de la Ligue nationale de hockey, tous les clubs confondus ?
Claudette
Réponse de Simon-Olivier Lorange
Après avoir épluché le site Hockey Reference, il semble que le numéro 0 ait été porté uniquement par Neil Sheehy, des Whalers de Hartford, en 1988. Sa déclinaison, le 00, a été choisie deux fois, notamment par le gardien québécois Martin Biron, chez les Sabres de Buffalo, en 1995-1996. Il y a aussi le 99 (trois occurrences) et le 66 (six), associés à des joueurs iconiques – le 99 est d’ailleurs retiré partout dans la ligue. Et il y a enfin le 69 qui n’a été utilisé que quatre fois. Je vous laisse toutefois chercher pourquoi il n’est pas plus populaire.
Retirer son gardien
Depuis quelques années, les équipes retirent leur gardien en fin de match, même avec un retard de deux buts. Je serais curieux de connaître le taux de succès de cette stratégie. Est-ce déjà arrivé qu’une équipe marque deux buts dans cette circonstance ?
Florent Blanchard
Réponse de Simon-Olivier Lorange
Pas besoin de chercher trop loin : à son premier match de la saison, le Canadien a accordé deux buts en toute fin de rencontre aux Maple Leafs, alors que le gardien torontois était au banc. Donc oui, il y a des précédents. Quant aux chances de succès, un article très précis, publié sur un blogue en mars dernier, les évaluait à 15 % – un peu moins d’une fois sur six, donc. Mentionnons par ailleurs que cette saison, dans la LNH, en date du 27 novembre, il s’était marqué 46 buts alors que l’équipe en attaque n’avait plus de gardien. À l’inverse, 104 rondelles étaient entrées dans un filet désert. Reste que les statistiques ne disent pas tout ; perdre par un but ou par deux buts, ça reste une défaite, donc cette stratégie, malgré son faible taux de succès, est souvent sans conséquence.
Les problèmes d’Alex Burrows
Pouvez-vous m’indiquer le pourcentage de réussite de l’avantage numérique du Canadien depuis la nomination d’Alex Burrows comme entraîneur de l’attaque à cinq ?
Richard D.
Réponse de Simon-Olivier Lorange
De l’embauche de Burrows, le 24 février 2021, jusqu’au 27 novembre 2023, on parle de 16 % en 223 matchs. Ce rendement est bon pour le 31e rang dans la LNH. C’est évidemment très faible... à l’image de l’équipe dans le même intervalle. Le CH a conservé un taux de points de classement de ,404, au 30e rang. Ce n’est sans doute pas que la faute de l’avantage numérique.
L’argent de la Coupe BJK
J’essaie de savoir quelle a été la répartition des bourses entre les joueuses de l’équipe et la fédération à la Coupe Billie Jean King ! Je sais que l’équipe a eu 2,4 millions US. Est-ce que chaque joueuse reçoit le même montant ?
Louis L’Heureux
Réponse de Katherine Harvey-Pinard
J’ai posé votre question à Tennis Canada. La directrice de l’Omnium Banque Nationale de Montréal, Valérie Tétreault, m’indique que la fédération laisse le soin aux joueuses de déterminer entre elles comment elles souhaitent partager la bourse. « Il y a deux options ; celle de partager également parmi toutes les joueuses de l’équipe ou encore avec un système de bonus selon le nombre de matchs joués et les matchs remportés », m’écrit-elle. L’option choisie par les joueuses est cependant confidentielle.