Les Rapidz d'Ottawa ne participeront pas aux séries éliminatoires de la Ligue Can-Am de baseball parce que...

Les Rapidz d'Ottawa ne participeront pas aux séries éliminatoires de la Ligue Can-Am de baseball parce que...

a) Ils n'ont plus la moindre chance, mathématiquement, de terminer parmi les quatre meilleures formations au classement cumulatif.

b) Afin de remporter le championnat de la deuxième moitié de la saison, il leur faudrait combler un écart de neuf parties avec les Capitales de Québec. Comme il reste tout juste 13 parties à disputer, avant la fin, aussi bien dire que c'est une mission impossible.

c) Même lors des matches où ils réussissent à se forger une avance de cinq points dès la première manche, ils sont capables de se faire battre.

d) Toutes ces réponses.

Difficile de rapporter les propos livrés par le gérant Tom Carcione au terme du revers de 10-5 encaissé contre le Pride de Nashua, hier soir.

Il n'y avait pas beaucoup de substance, surtout des jurons et des gros mots.

"Toujours, la même histoire. Ces gars-là sont incapables de gagner. Si nous étions toujours dans la course, il y aurait des congédiements et des changements. Avec la situation actuelle, nous allons nous contenter de vivre avec les joueurs qu'on a durant les deux prochaines semaines", rageait-il.

Les Rapidz étaient pourtant partis pour la gloire. Ils rentraient tout juste d'un voyage assez fructueux, qui s'était conclu par deux victoires consécutives contre les solides Capitales, sur leur propre terrain.

Comme s'ils voulaient récompenser leurs 1967 fans qui s'étaient déplacés malgré le temps frais, cinq de leurs six premiers frappeurs de la soirée ont atteint les sentiers. Ils ont tous croisé le marbre avant la fin de la première manche.

C'était 5-0 pour les locaux et tout allait bien.

Pendant trois manches, le partant des Rapidz, Adam Hawes, se débrouillait très bien avec l'avance qu'on lui avait donnée. Puis, en quatrième, il a flanché : deux points. En cinquième, la glissade s'est poursuivie. Elle a été couronnée par un grand chelem du plus dangereux frappeur adverse, Bryan Duplissie.

"Ce gars-là est incapable de frapper une balle courbe. Nous lui avons offert une rapide et il a frappé un grand chelem", résumait Carcione.

Quand Hawes a tiré sa révérence, en septième, il avait tout fait ce qu'il fallait pour encaisser sa 11e défaite de la saison, ce qui constitue un sommet dans la Can-Am. Le reste de la soirée aura appartenu à l'impeccable défensive du Pride.

Jabe Bergeron a donné une petite raison de se réjouir aux fans quand il a frappé le 350e coup sûr de sa carrière. Il s'agissait également de son troisième coup sûr de la soirée.

Le premier but n'a pas connu que des bons moments. Il s'est également écrasé de tout son long dans l'avant-champ après avoir échappé une chandelle d'apparence inoffensive.

La série entre les Rapidz et le Pride - l'avant dernière série à domicile de toute la saison - se poursuit ce soir, à 19 h, sur le chemin Coventry. Le droitier Tanner Watson, d'Ottawa, sera au monticule. j

sstlaurent@ledroit.com