(Ottawa) De nombreux parents prévoient de laisser leurs enfants aller à la chasse aux bonbons cette année, mais un nouveau sondage suggère qu’ils pourraient trouver moins de portes ouvertes que lors des Halloweens prépandémiques.

Selon un nouveau sondage Léger et de l’Association d’études canadiennes, 93 % des personnes interrogées dont les enfants ont passé l’Halloween l’année dernière ont l’intention de les y envoyer à nouveau ce dimanche.

Le sondage en ligne suggère que moins de la moitié des Canadiens ouvriront leurs portes aux enfants en raison de la pandémie de la COVID-19.

Parmi les 56 % des répondants qui ont coché la case « non », la moitié ont déclaré qu’ils distribuaient habituellement des bonbons à l’Halloween, mais qu’ils ne le feraient pas cette année « en raison de la pandémie actuelle ».

Selon le vice-président exécutif de Léger Christian Bourque, certains parents qui ont gardé leurs enfants à la maison l’an dernier pourraient les autoriser à sortir le 31 octobre, étant donné le taux élevé de vaccination actuel par rapport à l’absence de vaccins il y a un an.

Quoi qu’il en soit, les résultats du sondage suggèrent que les enfants feront face à de nombreuses portes fermées.

« Si vous ouvrez votre porte, craignez-vous de laisser entrer le virus ? Je ne sais pas », a déclaré M. Bourque. « D’habitude, on reste sous le porche ».

« On a déjà acheté les bonbons pour ouvrir la porte ».

De nombreux Canadiens passent également l’Halloween dans des immeubles à condos ou dans des appartements où les interactions à l’extérieur ne sont pas une option.

Sur les 447 répondants qui ont des enfants en âge de recevoir des bonbons, 252 les ont laissés se déguiser et passer l’Halloween l’année dernière. La grande majorité d’entre eux prévoient de faire de même dimanche. La taille de l’échantillon est petite et peut ne pas refléter entièrement les plans pour l’Halloween des Canadiens cette année.

Réalisé du 22 au 24 octobre, le sondage en ligne a été mené auprès de 1512 Canadiens. Il est impossible de lui attribuer une marge d’erreur, car les sondages en ligne ne sont pas considérés comme des échantillons aléatoires.

Les répondants se prononcent sur des questions économiques

Le sondage a également permis aux Canadiens de se prononcer sur certaines questions économiques.

Environ quatre répondants sur cinq ont déclaré que le salaire minimum devait augmenter. Au Nouveau-Brunswick, il est de 11,75 $ comparativement à 16 $ au Nunavut et plus d’un tiers des répondants ont indiqué que le coût plus élevé des marchandises est le facteur économique qui les affecte le plus, suivi du coût de l’essence.

« C’est le gros problème — des salaires plus élevés, une inflation plus élevée. Et les gens le ressentent », a ajouté M. Bourque.

Selon Statistique Canada, le taux d’inflation de septembre s’est établi à 4,4 % — le rythme annuel le plus rapide depuis février 2003, bien que le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, ait déclaré la semaine dernière que les récentes lectures d’inflation sont « transitoires » et que les ajustements de taux ne seraient stimulés que par des pressions à plus long terme.